Opération Casse-Noisette // De Peter Lepeniotis. Avec la voix VO de Will Arnett, Brendan Fraser et Liam Neeson.
Peter Lepeniotis, qui s’était occupé des effets spéciaux de notre petit Casper au cinéma réalise ici son second film avec Opération Casse-Noisette. Un film d’animation dispensable qui parviendra malgré tout à séduire les petits grâce à quelques cascades sympathiques, à une aventure qui reste agréable à suivre jusqu’au bout et des gags qui s’enchaînent à la vitesse de la lumière. Il faut dire que Surly fait tout pour que l’on passe un agréable moment et je pense que c’est le plus important. Les personnages sont tous au rendez-vous ce qui permet de sentir la belle énergie qu’il y a derrière une histoire qui a finalement emprunté pas mal de choses ailleurs et notamment à Ratatouille chez Pixar. Après il ne faut forcément pas s’attendre à ce que ce film de parcs soit aussi frais et amusant qu’un Madagascar. Le but est plutôt de nous amuser avec une petite histoire sans prise de tête. Les enfants n’auront pas à réfléchir, tout est sous leur nez. Pour les plus grands, vous n’aurez par moment que votre montre à regarder pour savoir combien de temps il reste. Pour la petite histoire, ce film a eu un succès fou en Corée du Sud et est adapté du court-métrage Surly Squirrel (2005) réalisé également par Peter Lepeniotis.
Surly est un écureuil malin et ingénieux. A peine débarqué en ville, il repère un magasin de noix avec un stock suffisant pour nourrir tous les animaux de la forêt pendant l’hiver. Mais pour pénétrer cette forteresse, il va avoir besoin d’aide. Assisté de ses amis, il va mettre au point un plan rocambolesque pour organiser le vol du siècle. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu…
L’histoire de Opération Casse-Noisette est donc une petite histoire d’aventure sans prise de tête. On nous trimbale de gauche à droite dans le but de trouver des provisions pour l’hiver. Tout ce que l’on voit dans Opération Casse-Noisette on a déjà pu le voir (en mieux) ailleurs mais je pense que justement, ce qui fait que ce film n’est pas raté c’est qu’il s’est fait sans aucune promesse. On ne savait donc pas quoi attendre du film si ce n’est un peu de folie et peut-être un bon moment. Je n’ai pas vu le court-métrage duquel est tiré le long métrage mais je suppose que l’on a droit à plus ou moins la même chose avec une histoire plus longue et donc plus de gags. Les relations entre les écureuils sont quant à elle plutôt amusantes. Les enfants apprécieront donc de voir des écureuils se quereller pour des histoires de noix de cajou et autres noisettes, car l’hiver sera rude et qu’il va falloir trouver un moyen de nourrir tout le monde dans le parc (surtout quand le vieux chêne prend feu à cause de Surly et laisse tout le monde mourir plus ou moins de faim).
Cependant, le gros bémol vient probablement du Gangnam Style. Je sais bien que la Corée doit être mise à l’heure pour un réalisateur qui vient de là bas (je suppose à la vue de sa filmographie personnelle) mais ce n’était certainement pas nécessaire de nous mettre encore une fois dans la tête ce titre que j’avais réussi à oublier durant quelques mois. Mais comme toujours, tout ce qui est mauvais revient toujours nous faire un petit coucou dans un film, une série ou l’on ne sait trop quoi (récemment c’était aussi Tomber la Chemise dans une comédie pour Amazon, preuve que j’ai raison). Les petits seront cependant ravis et je suppose que c’est tout de même bien mieux de les emmener voir ce petit film amusant et frais qu’un Planes 2 que beaucoup s’arrache à dire qu’il est très mauvais (déjà que le premier n’était pas très bon, alors si le second n’est pas bon non plus…). Et puis après tout un écureuil c’est tout de même bien plus mignon qu’un avion. Je dis ça, je ne dis rien.
Note : 5/10. En bref, de l’animation qui ravira les petits. Les grands passeront sûrement leur chemin.
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