Critiques Séries : Pretty Little Liars. Saison 5. Episode 14.

Critiques Séries : Pretty Little Liars. Saison 5. Episode 14.

Pretty Little Liars // Saison 5. Episode 14. Trough a Glass, Darkly.


Après un épisode de Noël mouvementé, Pretty Little Liars revient à ce qu’elle peut faire de plus normal et plus classique. Loin d’être un échec, cet épisode est avant tout une façon de remettre les pendules à l’heure et de donner un vrai coup de fouet aux intrigues de la première partie de la saison. Après trois mois de spéculations, Alison a donc enfin été arrêté pour le meurtre de Mona. Les détectives pensent même qu’ils ont suffisamment de preuves pour lui mettre sur le dos le meurtre de Bethany, lavant ainsi Spencer de tous soupçons. Ce que j’aime bien là dedans c’est qu’au fond tout semble trop facile pour être vrai. La série n’a de cesse de se remettre toujours en question et c’est l’une de ses forces. Elle a du caractère mine de rien cette série, même si l’on ne peut lui prêter que des tas de choses un peu ridicule par moment. Mais ont-ils réellement arrêtés la bonne personne ? Je n’en serais pas si sûr. Le face à face avec Aria par exemple tend presque à prouver qu’au fond Alison est innocente mais surtout que Aria pourrait avoir quelque chose à cacher. Je ne serais de toute façon pas surpris que Aria soit en partie derrière A. J’ai toujours été intrigué de savoir pourquoi Aria était celle qui était la moins touchée par A. Quand on nous a proposé Ezra comme solution, j’ai cru que c’était donc ça et c’était plausible.

Sauf que non. Mais alors du coup si Ezra et Alison ne soit pas A, qui est A ? Aria sera la solution la plus intelligente car si Pretty Little Liars ne suit pas les livres, c’est clairement ce que l’on peut attendre de sa part.

Alison - « It's like you went to sleep one night and forgot who I am. »
Aria - « I know exactly who you are. A. »
Alison - « Stop saying that. »
Aria - « Why should I? You're A! You stole the game from Mona and then you killed her because she had proof. »

Pretty Little Liars joue donc un peu la carte de ces vieux thrillers des années 90 où tout le monde est suspect et où l’on ne peut faire confiance à personne. Je pense par exemple à Profession Profiler ou encore à Scream auquel Pretty Little Liars a énormément emprunter. Ce n’est pas un défaut d’ailleurs que la série se soit inspirée depuis ses débuts de ses références. C’est même une force.

Cet épisode était au delà de la tension qu’il installe assez intense émotionnellement parlant. Paige et Emily par exemple c’est le typique couple pour lequel je n’ai jamais eu d’attention et qui, dans cet épisode parvient à me toucher. Comme quoi, c’est bien la preuve qu’il se passe quelque chose entre moi et cette série. Sans parler de cette gifle, grand moment de l’épisode qui tend à prouver encore une fois que la série n’a pas froid aux yeux. Pire, elle s’amuse et nous aussi par la même occasion. Puis c’est aussi l’épisode où Tanner commence enfin à prendre une place un peu plus intéressante. Tout semble nous ramener encore et encore à Radley mais qu’est-ce que Radley cache encore réellement. Faire revenir Grunwald sur le devant de la scène peut donc être la solution même si je suis persuadé que cela peut aussi être un gros problème sur le long terme. Grunwald n’a jamais été le personnage le plus intéressant qu’il soit au fil des épisodes. Mais je ne vais pas non plus trop en vouloir à Pretty Little Liars, la série nous propose ici quelque chose d’assez efficace en son genre et je ne m’attendais pas nécessairement à un tel épisode après celui de Noël. Je m’attendais à ce que le soufflé retombe légèrement.

Note : 7.5/10. En bref, Pretty Little Liars poursuit sur le bon chemin.

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