Critiques Séries : Cucumber. Saison 1. Episode 3.

Critiques Séries : Cucumber. Saison 1. Episode 3.

Cucumber // Saison 1. Episode 3. Episode Three.


Les deux premiers épisodes de Cucumber étaient très bons mais servaient surtout d’introduction à la série et la saison. C’est avec ce troisième épisode, avec lequel on a l’occasion de se pencher sur Freddie. L’histoire de ce dernier est tout de même terrible. Depuis le début de la saison, Freddie est un personnage qui aime plaire et qui aime bien le jeu de séduction. Ce n’est donc pas étrange de voir la série poursuivre dans cette direction jusqu’à ce que quelque chose vienne le frapper de plein fouet. En effet, le premier homme avec qui il a couché c’est Gregory (incarné par un Edward MacLiam très convaincant) qui est aussi son ancien professeur. Freddie en a marre qu’on se moque de lui, que Gregory n’assume pas le mal qu’il ait pu lui faire (surtout que ce dernier a une femme et des enfants) c’est pourquoi dans cet épisode il va faire en sorte de lui faire payer ce qu’il lui a fait. L’épisode laisse en partie de côté Henry afin de se concentrer sur les personnages les plus jeunes de la série. C’est souvent juste et souvent touchant. Il faut dire que Freddie Fox, qui incarne le rôle de Freddie, est quelqu’un de naturel dans sa façon d’aborder son personnage, à croire que tout ce que l’on nous dit qu’il a vécu s’est aussi déroulé dans la vraie vie.

Je me suis un peu retrouvé dans l’histoire de Freddie cette semaine car moi aussi j’ai vécu une aventure quand j’étais tout juste majeur (contrairement à Freddie) avec un jeune homme de 27 ans, déjà marié et avec un enfant sur les bras. Je ne vais pas m’étendre dessus mais il m’a toujours promis monts et merveilles, notamment que j’étais tout pour lui et qu’il ferait tout pour moi alors moi aussi j’ai pris ma revanche à un moment où j’ai senti que cela suffisait, que je ne voulais plus apparaître comme le jeune garçon faible que j’étais pour lui en apparence. Si j’ai pu me retrouver dans cet épisode c’est en grande partie à cause de cette histoire. Elle est terrible mais aussi très belle et très bien contée par un Russell T. Davies qui use à la fois du charme dramatique de son écriture tout en gardant ses atouts les plus comiques. Car ce qu’il y a de bien avec lui, c’est qu’il tente toujours de prendre les choses du bon pied. C’est ce que je ressens depuis le début avec Cucumber (et accessoirement Banana la série dérivée/complémentaire). La relation entre un professeur et son élève, c’est quelque chose qui existe depuis des années et qui fait aussi parfois partie des fantasmes de certains.

Personnellement, j’ai déjà fantasmé moi aussi sur l’un de mes professeurs. C’était un jeune professeur d’anglais qui avait un charme derrière son sourire et son côté un peu rustre. Mais bon, je ne vais pas m’étaler non plus là dessus, car je ne vais pas vous raconter toute ma vie. Par ailleurs, au delà de l’histoire de Freddie qui m’a permis de m’attacher un peu plus à Cucumber, j’ai beaucoup aimé la place d’Henry dans cette histoire. Quand il va découvrir que Freddie n’avait que 15 ans quand Gregory l’a touché pour la première fois, il va se transformer en boule de nerf. C’était à la fois drôle et touchant. Drôle car Henry n’est pas l’homme le plus viril du monde et touchant car c’est un très beau geste de sa part. Par ailleurs, cette histoire de vidéo Youtube sur fond de I Kissed a Girl de Katy Perry était assez drôle. Au delà du fait que j’ai maintenant la chanson dans la tête et qu’elle ne veuille plus en sorte, que je me rende également compte que Katy Perry est un plus grand symbole gay que Lady Gaga (pour l’entendre un peu de partout dans des univers gays), j’ai trouvé cette histoire assez cocasse. Cela permet aussi de sortir Henry un peu de ses petites histoires légèrement ennuyeuses avec Lance.

Car je n’arrive tout simplement pas à apprécier Lance. C’est quelqu’un de touchant, dont on peut comprendre la frustration, sauf que les sentiments qu’il a pour Henry et les leçons de natation qu’il prend avec Daniel (avec du James Murray torse nu bien évidemment), c’est un peu trop. Surtout quand il commence à parler de ses facultés à pratiquer de belles fellations. C’était presque un peu trop sur le moment. Dommage car cela partait d’une bonne idée de départ. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti au premier abord. Finalement, cet épisode lance en partie Henry de côté afin de mettre en scène l’univers qui l’entoure. C’est touchant, beau et je m’y suis retrouvé.

Note : 10/10. En bref, un épisode sur mesure pour Freddie et accessoirement la série.

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N
Excellente critique, moi j'aime la touche personnelle
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4
Oh mon dieu.<br /> Trop d'infos personnelles dans cette critiqe...
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