Critiques Séries : Marvel's Daredevil. Saison 1. Episode 4. In the Blood.

Critiques Séries : Marvel's Daredevil. Saison 1. Episode 4. In the Blood.

Marvel’s Daredevil // Saison 1. Episode 4. In the Blood.


Plus le temps passe et plus les épisodes parviennent à développer réellement l’univers de Daredevil. Car la série a besoin de tout un tas de choses désormais pour développer ses intrigues après avoir introduit les personnages. « In the Blood » est un épisode intéressant par rapport à ce qu’il installe du point de vue de notre mafia russe. L’introduction de l’épisode suggère déjà que quelque chose d’important va se passer avec la mafia russe e cela n’a pas trompé. L’épisode parvient à rapidement nous installer de la violence avec le kidnapping de Claire Temple et Daredevil à sa recherche. L’action s’installe d’ailleurs très rapidement dans cet épisode et le tout rutile comme un rien. Après l’épisode précédent, nous avons donc maintenant un nouveau personnage formellement présenté : Wilson Fisk. Vincent d’Onofrio est vraiment l’acteur parfait pour ce rôle. Il impose quelque chose à la fois physiquement mais aussi d’un point de vue de son charisme. Il y a quelque chose qui se dégage de sa part qui fonctionne tout simplement à la perfection. Cet épisode de Joe Pokaski est l’occasion de nous donner peut-être plus d’informations sur les relations, de créer plus de liens avec les personnages même si ce n’est pas forcément les relations que j’imaginais au premier abord. Car c’est aussi ça l’atout de Daredevil, sa capacité à nous surprendre.

Et la surprise fonctionne d’ailleurs très bien. La série permet de rapprocher d’un côté Karen et Ben Ulrich et de l’autre de rapprocher Matt et Claire Temple. En tout cas, tout cela est plutôt bien présenté et le scénario fonctionne donc très bien dans ce sens là. Puis il y a nos russes, Vladimir et Anatoly. On va en apprendre un peu plus sur le passé qui les lie alors qu’ils tentent de trouver et de tuer l’homme au masque noir. Car forcément, ils veulent se venger et l’esprit de vengeance est de partout dans Daredevil. La série a basé son histoire sur la vengeance et elle n’a de cesse de rappeler qu’il s’agit de sa principale thématique, la motivation scénaristique en somme. Bien évidemment, tout le monde ne va pas se sortir vivant de cet épisode. J’ai bien aimé dans cet épisode Ben Ulrich. Je trouve qu’il parvient à installer un climat de mystères et de curiosité qui lui colle à la peau. La façon dont il développe sa relation avec Karen est une occasion en or de développer l’intrigue personnelle de cette dernière introduite réellement dans l’épisode précédent. Je suis fasciné par la façon dont tout cela s’imbrique petit à petit d’épisodes en épisodes. Car la fluidité du récit est belle et bien présente même si Daredevil reste aussi imparfaite. Toute ce que chaque épisode nous raconte n’est pas forcément passionnant.

Tout simplement car toutes les ramifications entre les personnages ne sont pas encore établies mais j’apprécie aussi la façon dont la série tente de nous garder en haleine grâce à quelques scènes d’une violence rare et à quelques scènes d’action plutôt bien menées. Prenons l’exemple de Fisk et Vanessa. Ce n’est pas ce que l’épisode a fait de plus intéressant. Cela ne permet pas forcément d’installer le personnage de Fisk comme on a envie de voir tout de suite mais Daredevil a toujours voulu prendre son temps pour installer les choses. Il n’est donc pas étonnant de voir la série trouver une façon d’amener la scène finale de l’épisode avec une vraie justification. Il faut justifier la rage de Fisk et c’est ce qu’ils ont trouvé pour le faire. Surtout que Vanessa est un personnage qui justement apporte cette dose émotionnelle chez Fisk qu’il est intéressant d’exploiter. Ce n’est pas tout. Nous avons bien évidemment Matt et les russes. C’est une intrigue qui a une fin assez simpliste, peut-être un peu trop d’ailleurs, mais de toute façon ce n’est pas sensé être la grande intrigue de la saison je suppose. En tout cas, ce n’est pas ce que compte faire cet épisode apparemment. La mort d’Anatoly à la fin de l’épisode des mains de Fisk est l’une des morts les plus brutales que j’ai pu voir depuis un sacré bout de temps.

Probablement depuis un épisode de la saison 3 de Banshee. Je ne vois pas d’autres morts aussi horribles. D’ailleurs, on retrouve énormément de la série de Cinemax dans Daredevil. Je me demande si au fond cette dernière ne s’est pas inspirée de Banshee afin de s’attirer un certain public qui a un attrait pour les séries avec cet aspect visuel là. En tout cas, je crois que je n’avais jamais vu quelqu’un se faire décapiter avec la portière d’une voiture auparavant. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’un corps humain, cela reste assez coriace tout de même.

Note : 8.5/10. En bref, un épisode qui vaut surtout pour sa façon de décrypter les relations.

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4
Points positifs<br /> - L'intrigue de Karen.<br /> - Claire a été utile.<br /> <br /> Point négatif<br /> - Fisk.<br /> <br /> Bilan : épisode correct.
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