Critiques Séries : The Night Shift. Saison 2. Episodes 5 et 6.

Critiques Séries : The Night Shift. Saison 2. Episodes 5 et 6.

The Night Shift // Saison 2. Episodes 5 et 6. Ghosts / Fog of War.


Ce n’est pas facile de faire une série médicale novatrice mine de rien. Je pense que le problème c’est de trouver un équilibre entre intrigues romantiques, intrigues hospitalières et tout le reste. The Night Shift n’est pas parfaite et ne réussi pas à tout faire de façon intelligente mais ce que j’apprécie avec celle c’est qu’elle tente de rester elle-même et fidèle à ce qu’elle tente de nous introduire à chaque nouvel épisode. Ces deux épisodes sont cependant intéressants pour la tension qu’ils peuvent installer. Le premier, » Ghosts » installe rapidement la tension autour d’une histoire de mise en quarantaine. C’est pile poil ce dont une série comme The Night Shift a besoin et d’ailleurs, j’ai bien peur que Chicago Med, le spin off à venir de Chicago Fire dans l’univers médical ne ressemble un peu trop à The Night Shift car les deux séries ont vraiment des tas de choses en commun, sauf le fait que The Night Shift se déroule « en temps réel » (en tout cas avec un timecode) sur toute une nuit de garde aux urgences. La série ne renouvelle en rien le genre mais tente des choses parfois un peu plus rythmées comme le coup de la quarantaine (ou comme a déjà fait des tas de choses dans l’épisode précédent qui étaient plutôt réussies avec Luke McFarlane).

Cet épisode parvient surtout à fonctionner grâce à cette histoire. Sans nous sortir des rangs, The Night Shift propose presque le prolongement de ce que Urgences a pu léguer à l’univers des séries médicales. Ce n’est pas pour rien que cette série se retrouve sur NBC, l’ancienne maison d’Urgences. Pour en revenir à l’épisode, les radiations et le problème que cela peut impliquer pour les membres de l’hôpital mais également pour l’hôpital dans son intégralité est quelque chose que The Night Shift tente d’utiliser de façon intense afin de ne pas manquer d’une seule miette. Tout cela pour un seul homme, Topher. Topher n’est pas forcément mon personnage préféré de The Night Shift mais disons qu’il a su gagner petit à petit la confiance au fil des épisodes. Je trouve qu’ils ont réussi à faire quelque chose de très intéressant avec les personnages de la série et cela se voit vraiment à l’écran. Je ne m’attendais pas forcément à apprécier autant Topher a fil des épisodes mais je reconnais que la série sait vraiment quoi en faire. Par ailleurs, ce n’est pas la seule intrigue de cet épisode puisqu’en parallèle nous avons Gwen, T.C et Drew vont se rendre sur le lieu d’un carambolage où les victimes ont besoin d’aide. Cette scène m’a rappelé Trauma mais en version de nuit, Trauma se déroulant en plein jour. On a déjà vu ce genre de cas, en version plus impressionnante (notamment car Trauma avait énormément de moyens par rapport à The Night Shift).

Quant aux intrigues personnelles de chacun, la belle soeur de T.C. débarque à l’imprévu pour le pire. Il n’y a pas grand chose de bien intéressant là dedans mine de rien. Le problème c’est que T.C. a été tellement le centre des attentions l’an dernier que de le voir à nouveau au centre des attentions dans cet épisode était une très mauvaise idée. On a l’impression que The Night Shift tourne autour de T.C. alors que j’aimerais bien que justement cela ne soit pas le cas. Avec « Fog of War » la série permet une fois de plus de donner à Jordan l’occasion de briller. J’aime bien les menaces qu’elle subit et la façon dont sa voiture est complètement ravagée. Cela avait tout du mauvais soap mais c’est peut-être pour cela aussi que j’ai tout de suite accroché. Jill Flint est une actrice que j’ai appris à apprécier au fil des années, depuis Royal Pains où elle incarnait déjà un rôle de médecin avec beaucoup de simplicité. La sympathie dont The Night Shift fait preuve fonctionne donc très bien. Ce n’est pas un épisode parfait mais ce qui fonctionne là aussi c’est l’urgence des cas de la semaine. Cette semaine il y a du brouillard dans The Night Shift ce qui va forcément éloigner T.C., Jordan et Paul. Ils vont donc tenter d’improviser des méthodes afin de sauver les victimes d’un crash de camion.

C’est encore une fois une intrigue qui a une sorte de lien avec l’épisode précédent. La structure n’est cependant pas la même et c’est probablement le truc qui rend justement cet épisode plus original que les autres. Le fait que les patients soient des immigrés sans papier apporte forcément un petit plus à l’épisode, l’urgence et la nécessité de parler de tout cela aux autorités. Aux urgences, Topher, Drew et Kenny sont en charge d’un frère et d’une soeur qui ont été blessés dans le brouillard. Ce brouillard est un sujet assez original que Grey’s Anatomy n’a jamais traité dans mes souvenirs alors que pourtant Seattle c’est le lieu parfait pour le brouillard. Quoi qu’il en soit, le seul véritable problème qu’il y a dans cet épisode c’est que l’histoire de Joey vient s’intercaler. Je n’ai rien contre Adam Rodriguez mais je trouve que cet acteur n’a pas vraiment sa place dans cet épisode. Il n’y a rien de mal à vouloir tenter de nous parler d’un « yoga doctor » sauf que personnellement, ce n’est pas le genre d’intrigues qui me fait frétiller dans une série médicale comme celle-ci. Finalement, The Night Shift prouve donc avec cet épisode qu’elle ne sait pas forcément dans quelle direction elle veut aller. Elle tente, mais elle ne va pas jusqu’au bout sur certains personnages, se permettant donc de nous entrainer ailleurs. Les tentatives ne sont malheureusement pas toutes réussies.

Note : 6/10. En bref, deux sympathiques épisodes d’une série médicale très procédurale.

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