Critiques Séries : The Whispers. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : The Whispers. Saison 1. Pilot.

The Whispers // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Dans le monde de l’horreur, l’une des choses les plus effrayantes ce sont les enfants. Dès qu’un enfant est étrange et qu’il est capable de tuer, alors on se retrouve avec un film qui a la chance de potentiellement m’effrayer. L’ouverture de ce premier épisode (pauvre Autumn Reeser qui n’aurait fait presque qu’un caméo) se fait donc sur la mort d’une mère, car elle a suivi sa fille dans une cabane dans un arbre qui avait une planche branlante. L’histoire de cet épisode ne s’arrête bien entendu pas là, si la jeune fille a fait ça, c’est uniquement car elle a entendu une voix qui lui a demandé de le faire. The Whispers est donc une série qui veut nous raconter que les enfants peuvent devenir des êtres effrayantes. En apparence on a envie de croire que les enfants sont innocents, qu’ils ne savent pas tout de la vie et on pourrait donc les suivre n’importe où. Sauf que The Whispers veut nous dire que c’est tout le contraire qu’il faut faire. Si de ce point de vue là, The Whispers réussie son introduction, la suite se corse un peu trop. Car au delà de la scène sur le terrain de baseball qui permet d’introduire le fait que notre enquêtrice a un enfant (et que ce dernier pourrait faire comme la jeune fille du début de l’épisode, même son l’avantage de ce dernier est d’être sourd et pourrait le sauver).

Alors qu'un vaisseau spatial a été retrouvé au beau milieu du désert du Sahara, à des milliers de kilomètres de là, dans les environs de Washington D.C., plusieurs enfants semblent comme possédés par une force invisible qui les pousse à commettre des actes meurtriers sur leur entourage. Deux agents du FBI sont alors chargés de mener l'enquête, ignorant que la course contre une invasion extra-terrestre vient de commencer...

Puis cela commence à se gâter car The Whispers tente de faire d’autres choses et de complexifier un peu son récit. Le fait que la série nous introduise cette histoire au milieu du désert dans le Sahara n’est pas d’une grande utilité. On sent déjà la série se dérober sous nos pieds, comme si elle était en train de complexifier les choses dans le mauvais sens. Je n’avais pas envie de voir un arbre qui semble pomper toutes les sources d’énergie. Ce n’était pas ce que j’avais envie de voir. Sans compter qu’il y a aussi Milo Ventimiglia, jouant au revenant. Sincèrement, la série va déjà trop loin pour moi. Alors que le début de cet épisode aurait pu permettre de dériver vers une série d’horreur amusante et efficace, surtout qu’il y a aussi un angle dramatique qui me plaît. Dans ce premier épisode, notre héroïne incarnée par Lily Rabe (American Horror Story : Asylum, Coven) est toute simple mais justement, cette simplicité permet au téléspectateur de garder les pieds sur terre. Elle est notre gage que la série ne peut pas délirer trop longtemps (car bon, ce serait vachement décevant tout de même de la faire aller dans le mauvais sens). La pauvre, elle va aussi subir l’effet dramatique que lui apporte l’information à la fin de l’épisode.

C’est là que l’on se rend aussi compte que tout est interconnecté dans cette série. Est-ce une bonne chose ? Je ne sais pas trop. Disons que l’histoire dans le désert n’a pas de grand intérêt (pour le moment) et que je vois plus ou moins venir la suite (les extra-terrestres) et franchement, cela me fait déjà mal à la tête. Car je voulais une série de possession, de voix dans la tête, d’amis imaginaires, etc. pas une série qui trouve des explications rocambolesques sous la forme de cet arbre ridicule (et surtout très laid) au milieu du désert. Drill pourrait devenir le Mister Babadook de The Whispers. Ce serait pas mal, mais bon, je doute que la série aille dans la direction que j’aurais aimé la voir se donner. La petite fille du début de l’épisode va nous poursuivre tout au long de ce premier aperçu de The Whispers et je dois avouer qu’elle est tellement détendue par rapport à ce qui est arrivé (ce serait normal dans la réalité aussi étant donné qu’elle ne réalise probablement pas ce qui s’est passé) que du coup elle en devient encore plus folle et terrifiante. Je ne sais pas comment The Whispers peut évoluer dans tomber dans les pires clichés du genre. Si l’aspect dramatique de la série sauve les meubles dans les prochains épisodes, alors on pourrait être en face d’un bon exemple. Mais seulement… on pourrait.

Note : 4.5/10. En bref, introduction qui se ramollie de minutes en minutes après une ouverture dantesque.

Retour à l'accueil

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article