Under the Dome // Saison 3. Episode 13. The Enemy Within.
SERIES FINALE

Ce qui est dommage avec Under the Dome c’est qu’il a fallu attendre 39 épisodes avant de voir ça. Cet épisode est très loin d’être brillant mais c’est peut-être l’un des meilleurs de la saison. Pas seulement car c’est l’occasion de voir (enfin) le dôme tomber et supprimer quelques personnages. C’est aussi un épisode qui parvient à donner une place aux personnages de la série, à les faire évoluer tout en construisant également le dernier acte de la série. Under the Dome savait probablement qu’elle allait se terminer cette année (en témoigne la séquence « un an plus tard » à l’issue de l’épisode) et c’est donc logique que CBS ait annoncé l’annulation de la série. Je suppose que CBS aurait pu renouveler la série, compte tenu des partenaires commerciaux qu’ils ont dessus et de la rentabilité de la série avant même sa diffusion (peu importe si c’est encore valable aujourd’hui, on sait que cela a été le cas au début de la série). Accessoirement, cet épisode délivre aussi de très bonnes choses même si ce n’est pas aussi satisfaisant que cela aurait pu l’être non plus. Le problème c’est que Under the Dome partait de trop bas pour parvenir à un résultat particulièrement réussi. C’est donc pour cela que j’ai bien aimé cet épisode mais qu’il lui manquait un petit quelque chose à la même occasion.

Il y a des tas de personnages qui ont un destin assez curieux. A commencer par Barbie dont l’évolution au travers de cet épisode donne l(impression que les scénaristes ont complètement oublié tout ce qui a été fait autour du personnage. C’est dommage mais de toute façon, est-ce qu’il fallait vraiment rappeler tous les problèmes du personnage cette année ? Je n’en suis pas si sûr non plus. Accessoirement, nous avons Dawn, le personnage relou typique qui est probablement inspiré de ce qui s’est fait de plus mauvais dans Falling Skies avec la fille de Tom. Si je déteste donc ce qui se passe du point de vue de Dawn, tant cela sort un peu de nulle part depuis quelques temps cette année, encore plus quand elle veut qu’on l’appelle la Reine. C’est ridicule à souhait. Joe a côté de ça ne sert pas à grand chose non plus même si la série tente de nous faire croire le contraire. C’est drôle car je suis certain qu’elle pourrait faire beaucoup plus mais elle ne le fait pas du tout. La première partie de l’épisode se concentre sur beaucoup de choses, dont le but est de faire quelque chose de très proche de tout season finale banal et basique qui doit terminer toutes les intrigues qui n’ont pas eu grand chose à faire. A côté de ça, la Résistance continue d’être enfermée puis ensuite ils vont être libérés, sauf Julia et Big Jim (bien évidemment, sinon ce ne serait pas drôle).

Ils vont s’échapper avec l’aide d’Indy. Junior et Sam vont se battre pour Dawn (ce qui est tout de même sacrément drôle). Ce qui est tout de même dramatique, c’est la fin que Junior et Big Jim vont avoir ensemble. Le problème de ce moment c’est que la série démontre à quel point elle a voulu sortir des livres. C’est surprenant mais je me demande si au fond ce n’était pas un problème. D’un point de vue de l’action que cet épisode cherche à mettre en scène, l’ensemble reste assez divertissant dans son ensemble. Under the Dome est une série qui a énormément de mal par moment mais qui tente de faire des choses intelligentes malgré tout. La série disparaît en tout cas de la façon dont elle a commencé, sans avoir véritablement de sens. Car de toute façon, Under the Dome n’est pas une série qui a du sens et c’est aussi ce qu’il y a de plus intéressant là dedans. Ce n’est pas une série qui va me manquer et ce dernier épisode compte bien me démontrer qu’au fond on s’est bien fait avoir pendant trois saisons. Sacrée Under the Dome tout de même et sacré Steven Spielberg qui produit encore et encore des séries décevantes vers lesquelles on va, on se laisse prendre au jeu et quelques années plus tard, on se demande pourquoi on est encore là…

Note : 5/10. En bref, on s’amuse tout de même pas mal dans cette mixture parfois sans aucun sens mais justement, le besoin de s’amuser ne quémande pas forcément un sens…