Critiques Séries : How to Get Away with Murder. Saison 2. Episode 8.

Critiques Séries : How to Get Away with Murder. Saison 2. Episode 8.

How to Get Away with Murder // Saison 2. Episode 8. Hi, I’m Philip.


Cette scène finale était tout de même assez étrange mais elle colle parfaitement avec l’idée que je me fais de How to Get Away with Murder. Le sexe a toujours été partie intégrante de cette série alors forcément, des scènes de sexe montées les unes sur les autres entre plusieurs personnages de la série : Oliver/Connor, Nate/Annalise, Frank/Laurel ou encore Michaela/Caleb c’est parfait pour terminer un tel épisode (et c’est presque drôle). Mais le fait est que la tension est tellement forte autour des personnages qu’ils ne devraient pas avoir le temps de souffler et ce moment d’air frais qu’offre la série aux personnages est presque une occasion de complètement casser le rythme de la saison. Cette scène aurait dû se retrouver au milieu de l’épisode, pas à la fin. La fin est réservée aux twists tordus, aux moments où les personnages se rappellent de tout un tas de choses pas ce que l’on est en train de voir ici. Loin de là. Si cette saison 2 est déjà en train de parfois devenir un peu plus confuse dans sa façon de gérer les intrigues, par chance l’histoire est suffisamment forte pour que la série rester captivante. Sauf qu’une série ne peut pas reposer éternellement là dessus et elle a besoin à un moment donné de se reposer sur d’autres choses.

Ce n’est pas toujours facile de remplir 15 épisodes autant d’une même intrigue en trame de fond alors il faut aussi des épisodes qui permettent de respirer un peu entre temps afin de se poser les bonnes questions. Sauf que cet épisode n’est pas vraiment fait pour respirer étant donné qu’il maintient le téléspectateur dans une certaine notion de tension que How to Get Away with Murder connaît bien. C’est toujours très étrange de savoir ce que les personnages prévoient de faire chacun dans leurs coins, d’autant plus que la série ne semble pas vraiment chercher à nous surprendre pour le moment. Cela fait maintenant deux épisodes que How to Get Away with Murder est en train de partir un peu en roue libre. Je reste intéressé mais beaucoup moins captivé que je ne l’étais plus tôt cette année. C’est logique, l’intrigue s’étirer un peu en longueur et les personnages ont peut-être un peu de mal à se renouveler chacun dans leurs dynamiques. Les échanges autour de l’affaire de la semaine, de l’histoire de la saison, des relations entre les personnages, etc. On sent que How to Get Away with Murder est un peu coincée entre tout ça ici et qu’elle a un peu de mal à s’en sortir.

Je pense que How to Get Away with Murder est en train de devenir un peu comme Damages. Je sais que la saison 2 a été détestée de beaucoup de monde car elle était ultra complexe et qu’elle a eu énormément de mal à aller au bout des choses sans embuches. How to Get Away with Murder tente cette année d’être beaucoup plus complexe et si je trouve cela assez sympathique dans son ensemble, cela ne veut pas pour autant dire que le résultat est au rendez-vous, ou en tout cas pas au rendez-vous que j’attendais. La dynamique entre les personnages reste intéressante (fort heureusement) et ce sont les façons dont la série gère l’intrigue qui sont les éléments les moins intéressants. Il y a l’histoire de Wes et Annalise. Je le disais déjà la semaine dernière que cette relation a tendance à parfois un peu ramollir les épisodes et les deux personnages. Cela fait maintenant un peu trop longtemps que cette histoire est en train de durer et qu’elle n’a pas de conclusion logique et intéressante. C’est tout de même bête, d’autant plus que la série a déjà démontré qu’il y avait largement de quoi faire. Les relations entre les personnages en dehors de celle-ci permettent tout de même de conserver un intérêt pour la série car c’est cette dynamique là qui fait aussi le succès de cette série.

Le truc est que cet épisode donne l’impression d’être un coup pour rien car rien ne semble avoir de vraies conséquences ou en tout cas d’intérêt narratif comme j’aurais probablement pu le souhaiter. Terminons sur la pensée de Connor (et au fond, beaucoup de gays penseraient la même chose que lui à ce moment là) : « You’re the perfect example of why straight people shouldn’t be allowed to breed ».

Note : 5/10. En bref, si le tout reste sympathique, c’est uniquement grâce aux personnages.

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N
To reproduce je crois que c'était plutôt ça a la place de to bref :)
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N
To reproduce je crois que c'était plutôt ça a la place de to bref :)
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D
Ah ^^ Bon, après ca veut dire la même chose :D