Critiques Séries : Panthers. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Critiques Séries : Panthers. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Panthers // Saison 1. Episodes 3 et 4. Episode Trois / Episode Quatre.


La bande annonce de cette série nous a promis un pur shoot d’adrénaline et le résultat est tout de même légèrement différent. En effet, ces deux épisodes sont plus centrés sur la psychologie des personnages et sur installer une certaine forme de tension, tout cela avant de conclure la mini-série la semaine prochaine avec deux nouveaux épisodes. Mais ce n’est pas bête de nous parler d’adrénaline dans le sens où elle ne se vit pas forcément au travers des scènes d’action mais plutôt autour de la tension que la série parvient à installer autour de ses personnages. Les choix de chacun sont importants et puis l’on ne peut pas être déçu d’une série qui de toute façon a Tahar Rahim, Samantha Morton ou encore John Hurt dans ses rangs. Ce serait sacrement dommage. Ce qui s’active parfois dans cette série me plaît mais globalement, je trouve que la vraie réussite ici c’est plus dans la façon de nous plonger au coeur de la vie de chacun des personnages.  Ce n’est pas la série la plus originale du monde, on retrouve d’ailleurs pas mal d’éléments narratifs empruntés à d’autres mais cette sombre odyssée criminelle entamée dans les décombres des Balkans permet aussi de faire un brin de géopolitique qui permet à la série de sortir un peu du lot.

Car il n’est pas question que d’un braquage à Marseille. Non, Panthers c’est aussi l’histoire d’une organisation criminelle, d’un gang de braqueurs qui viennent des Balkans. Il y a une sorte de message presque politique aussi derrière cette série même si cela aurait pu être beaucoup mieux appuyé. Panthers n’est pas le genre de série dont j’attendais grand chose au départ mais le résultat est tout de même assez intéressant. Car sans trop sortir des carcans du film de gangster français (on retrouve un peu d’Olivier Marchal dans cette série), mais aussi un peu d’autres influences plus scandinaves dans ce ton âpre qui est employé. On veut nous plonger dans quotidien des personnages avant même de nous plonger au coeur de l’histoire qui nous est racontée. Panthers c’est un savoureux mélange de tout un tas de choses différentes qui narrativement parlant collent bien les unes avec les autres. Le parallèle avec les Balkans et ce que peut en faire Panthers est quelque chose qui peut secouer le téléspectateur et ça fonctionne très bien. Panthers pique ses influences en Europe, là où est son terrain de jeu. En trouvant un peu de ses idées chez les scandinaves, la série ne pouvait pas passer à côté de la mise en scène d’un suédois.

C’est Johan Renck (qui a travaillé notamment sur Breaking Bad et The Walking Dead) qui a donné une vraie ambiance à cette série, à mi chemin entre plusieurs lieux toujours mis en valeur de façon soignée : de Marseille à la City de Londres en passant par les villages des Carpates et les quartiers les plus pauvres de Belgrade. Cette façon d’utiliser une atmosphère pluvieuse en guise de lien entre les images et les lieux permet justement de frapper le téléspectateur et de nous donner l’impression que tout est géré autour du même angle, du même point de vue, même si toutes les histoires n’ont pas forcément de liens les unes avec les autres d’emblée. Il y a deux histoires dans une, deux traques en une seule alors que Khalil pourchasse les braqueurs et Naomi veut récupérer le butin. Cette double traque permet aussi de gérer deux fronts complètement différents, deux univers. L’un plus clinquant que l’autre. Khalil, le policier et ex petite frappe marseillaise est forcément celui qui plonge vraiment ses mains dans le cambouis alors qu’à c^poté Naomi est plus le personnage un peu brillant qui préfère passer son temps dans les rues de la City à Londres que dans celles de Marseille. Pourtant, elle n’est pas en reste elle non plus. Samantha Morton est d’ailleurs un joli coup de fusil dans le casting de Panthers.

Finalement, avec ces deux épisodes, Panthers laisse un peu de côté certaines scènes d’action afin d’apporter un peu plus de profondeur à l’histoire et aux personnages. C’est soigné et toujours mis en scène au poil. Je me demande comment les deux derniers épisodes vont conclure l’ensemble mais je suis déjà curieux de le découvrir.

Note : 7/10. En bref, une série qui donne ici un peu plus de profondeur aux personnages.

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delromainzika

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M
c' est quoi encore cette escroquerie ?, serie avec des critiques de ou dans la presse pourquoi ??<br /> <br /> les 2 premiers ça se regarde mais alors ça va de pire en pire jusqu' a la fin c' est nul les personages sont carricaturaux et sans interets <br /> <br /> la fin est pourrie et le jeu de tahar rahim non mais serieux ??? depuis un prophete et la commune il est de plus en plus nul
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