Critiques Séries : Minority Report. Saison 1. Episodes 6 et 7.

Critiques Séries : Minority Report. Saison 1. Episodes 6 et 7.

Minority Report // Saison 1. Episodes 6 et 7. Fiddler’s Neck / Honor Among Thieves.


Quand on connait le film de Steven Spielberg, je dois avouer que l’on peut se demander où est-ce qu’il y a une capacité à étirer la même histoire, des années plus tard, dans une série avec potentiellement plusieurs saisons. Si l’on parle de série policière ultra procédurale, alors on a le bon lot sauf que Minority Report ne sait pas vraiment faire fonctionner tout cela de façon suffisamment passionnante. On l’a vu au fil des épisodes, ce qui réussi le plus à cette série ce sont les intrigues plus mythologiques qui permettent de mettre en avant les personnages. Avec « Fiddler’s Neck », la série a l’avantage de faire fonctionner un trio composé de Dash, Vega et Arthur. C’est un trio qui n’offre rien de neuf à la série mais globalement, j’ai trouvé que cela permettait aussi de traiter des cas de la semaine légèrement de façon différente. Le seul truc c’est que cela n’a pas non plus l’impact nécessaire pour sortir la série de ses problèmes. Le titre de cet épisode est important dans l’histoire de Minority Report puisqu’il fait référence à l’île où les « precognitives » se sont retirés après les jours de precrime. Agatha, a toujours été le personnage le plus intéressant dans Minority Report et je pense que la série arrive à un moment où elle est prête à nous en dévoiler un peu plus.

En effet, l’épisode 6 signifie que l’on arrive à la moitié de la saison (quand elle était prévue pour 13 épisodes et qu’elle a par la suite été réduit à 10). Cependant, Agatha a beau être un personnage important et intéressant, dans cet épisode cela manque énormément d’énergie, la faute au fait que ce n’est qu’un épisode crime de la semaine en plus. Sans compter que la série tente de nous toucher avec une romance à la mord moi le noeud qui alourdi un peu plus un épisode qui n’avait pas besoin de ça. Les romances dans Minority Report, ce n’est clairement pas le fort de la série. Du coup, les flashs avec Agatha n’ont pas de grand intérêt. Je comprends le fait que Agatha ne voit pas trop de meurtres dans sa petite vie isolée mais je crois que ce qu’il y a de plus étrange dans cet épisode, c’est l’utilisation de Vega. Cette dernière sert de passe plat afin de faire cracher certaines lignes de dialogues à Agatha, Arthur ou encore Dash. En somme, Vega est tout ce qu’il y a de plus inutile dans un épisode qui aurait pu l’utiliser de façon beaucoup plus judicieuse. Cet épisode aurait pu être l’épisode mythologique le plus important jusqu’à présent mais après un début d’épisode plutôt sympathique dans son ensemble, celui-ci nous plonge dans une mécanique redondante de crime de la semaine.

Minority Report a énormément de mal à trouver le bon ton. Elle tente un peu d’humour, un peu de dramatique, un peu de romance, un peu de science fiction, un peu tout un tas de choses en somme. Sauf que le résultat est confus car justement, à tenter un peu tout Minority Report perd de son intérêt. Surtout quand elle inclus un amour perdu, alors là tout devient particulièrement problématique. Finalement, ce qui aurait pu être un épisode développant un peu plus la mythologie de la série s’avère être un peu redondant. Il y a bons moments, notamment au début de l’épisode dès que l’idée est amorcée mais le tout est tout de même loin d’être ce que j’espérais. Avec « Honor Among Thieves », on sent que Minority Report veut encore tester des choses. Si dans l’épisode précédent, le changement dans la façon de résoudre les cas de la semaine n’a pas apporté grand chose (sauf un trio plutôt sympathique), dans cet épisode la série cherche à faire évoluer la dynamique entre les partenaires et c’est là aussi une bonne idée. Mais ce qui m’a le plus plu dans cet épisode c’est le passé à l’époque de precrime et de la façon dont Arthur, Agatha et Dash s’en sont sorti chacun de leurs côtés, sans que le gouvernement ne dise où ils sont. En créant des conflits entre Arthur et Dash, la série parvient à poser des questions légèrement différentes.

Et donc à rappeler aussi que parfois Arthur sait très bien se mettre dans de sales situations alors que Dash doit toujours faire le ménage derrière. Arthur a tout de même des idées qui sont parfois un peu saugrenues mais qui vont plutôt bien avec ce que ce personnage est : voler de l’argent à un banquier qui est sur le point de mourir est une bien piètre façon de faire fortune mais d’un autre côté, on ne peut pas trop lui en vouloir. Ce qui est intéressant c’est plutôt le passé et tout ce que la série parvient à mettre en scène de ce point de vue là. Malgré tous les problèmes narratifs de Minority Report, je trouve que cet épisode était globalement assez sympathique dans son ensemble car il parvient à mettre en scène le danger. Dash est en danger dans cet épisode, en grande partie à cause d’Arthur car c’est lui le problème dans cet épisode. C’est lui qui utilise ses visions à des fins pas toujours très orthodoxes. L’utilisation de certains personnages est parfois étrange mais je crois que Peter Macon, dans le rôle d’un patron du crime organisé aka Luca Van Zant était plutôt bon dans son ensemble. Si je suis déçu par moment de ce que Minority Report parvient à faire, le résultat peut aussi être différent. Cet épisode, sans trop sortir du lot, parvient à nous offrir quelque chose de sympathique.

Note : 4/10 et 5/10. En bref, en nous plongeant un peu plus dans la mythologie de la série la série gagne des points. Son seul défaut est de toujours nous plonger dans des cas de la semaine.

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