Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 2. Episode 2.

Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 2. Episode 2.

Better Call Saul // Saison 2. Episode 2. Cobbler.


Ce qui est assez intéressant avec Better Call Saul c’est de voir que Mike continue d’être l’un des meilleurs personnages de la série. A chaque fois que ce dernier apparaît à l’écran, j’ai tout de suite les yeux qui brillent car je me dis que l’on va assister à quelque chose d’excellent. Et cela fonctionne. Déjà dans Breaking Bad il était l’un des meilleurs éléments de la série de Vince Gilligan. Ce dernier a su créer un personnage atypique et identifiable dans un univers où il était facile de créer des personnages plus caricaturaux. Par chance, celui-ci s’avère être beaucoup plus intéressant et original que je n’aurais probablement pu l’imaginer. Dans l’épisode précédent, Jimmy disait à Kim « the stuff I liked about being a lawyer, selling people, convincing people ? I don’t have to be a lawyer to do that ». Après tout, il a véritablement raison. Il n’a pas besoin d’être un avocat pour être une sorte de VRP. Mais à la fin, ce que l’on voit c’est qu’être avocat a souvent servi son propre intérêt. L’histoire de la semaine était sacrément drôle tout de même, ces histoires de « squat cobbler » autrement dit des vidéos de fesses dans des tartes ou des pâtisseries, cela me rappelle étrangement un épisode de United States of Tara où à un moment, la fille de Tara s’était mise à faire des webcams étranges sur Internet, dont dont une fois où elle devait s’asseoir sur un gâteau.

L’histoire est hilarante et permet clairement de rappeler que derrière cette ambiance parfois un peu morose, se cache toujours un brin d’humour qui colle à la peau de Vince Gilligan et son univers de Breaking Bad depuis le départ. Avec une telle affaire, Better Call Saul s’est amusée à nous offrir quelque chose d’un peu hors du commun et cela fonctionne aussi bien que l’on aurait probablement pu l’espérer. Cet épisode est aussi celui du retour de Chuck, le frère que Jimmy a laissé derrière lui après avoir été trahi. Jimmy s’était enfin fait à l’idée de laisser son frère s’évaporer de sa vie. Je me demande quelle sera vraiment la place du frère cette année mais au fil de l’épisode j’ai l’impression qu’il restera une annexe. Au fond, Jimmy n’a pas besoin de son frère pour grandir et pour devenir Saul Goodman. Il a surtout besoin d’être serein avec lui-même et puis c’est tout. L’ouverture de l’épisode avec Michael McKean (Chuck dans la série) au piano, c’était aussi étrange qu’une excellent idée. Sans compter que le métronome donne directement le rythme, encore plus quand le piano se tait. Le truc c’est que le morceau est normalement un duo pour un piano et une flute. Maintenant que Chuck est seul, il ne peut plus demander l’aide de son frère. Je me demande si ce titre n’a justement pas été utilisé afin d’appuyer sur le fait qu’il est seul.

Ce que j’ai beaucoup aimé au delà de l’affaire de la semaine, c’est toute l’historie de Mike. Comme je disais plus haut, Mike est l’un des meilleurs personnages et Better Call Saul n’a de cesse de nous le démontrer de façon assez intelligente. Mike sait qu’il est l’homme de la situation à chaque fois qu’il intervient et surtout, il a une façon de faire bien à lui. Face à Nacho, il s’en donne à coeur joie. Je me demande comment la saison va éviter car je suis persuadé que Nacho ne va pas en rester là. Il a un ego à soigner après tout…

Note : 8/10. En bref, de bonnes questions posées au travers de bons personnages.

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