Critiques Séries : Castle. Saison 8. Episodes 17 et 18.

Critiques Séries : Castle. Saison 8. Episodes 17 et 18.

Castle // Saison 8. Episodes 17 et 18. Death Wish / Backstabber.


Impossible de passer à côté de ce qui est tout de même une immense surprise. En effet, ABC réfléchit actuellement au renouvellement de Castle et pour ce faire, elle va faire le ménage. Après avoir viré le créateur de la série à son poste de showrunner afin de pouvoir maintenir les deux stars de la série en place, ABC a décidé de se séparer de Stana Katic pour la saison prochaine. Si le départ prochain de Beckett pourrait bien affecter quelques fans, il ne va pas tant m’affecter que ça. Cela va permettre de donner un vrai coup de fouet à la série et peut-être même de complètement changer le concept de celle-ci. Un reboot complet ne serait donc pas de mauvais augure, surtout quand on voit à quel point Castle fonctionne mieux cette année quand il est en roue libre et pas avec sa chère et tendre pour lui mettre des bâtons dans les roues. J’espère juste qu’ils ont prévu le coup pour la fin de la saison et que l’on ne va pas se retrouver avec une fin ouverte pour le personnage. Pour se concentrer au mieux sur Castle, il faut supprimer tous les personnages superflus. Si j’aurais plutôt commencé à écrémer du côté de Esposito et Ryan, je pense surtout que ces deux là ne coûtent pas si cher que ça. Quoi qu’il en soit, son départ sera rejoint par celui de Parish qui est arrivée cette année et qui ne ferra donc pas son retour l’année prochaine.

Pour ce qui est de ces deux épisodes, rien de neuf à New York. « Death Wish » utilise donc un bon vieux ressort que Castle utilise depuis pas mal de temps maintenant. J’ai trouvé cependant intéressant qu’en arabe le mot « génie » est synonyme de démon. J’ai au moins appris quelque chose grâce à Castle (si tant est que cela reste juste car je n’ai pas été vérifier). En tout cas, je ne peux que penser que c’est la vérité et c’est assez fascinant, et colle aussi parfaitement avec ce que cet épisode cherche à nous raconter en parallèle. Le prof. Marian Baker tue par jalousie. Bon, même si l’ensemble reste assez efficace, ce n’est pas non plus transcendant. Je m’attendais tout de même à quelque chose d’un peu plus efficace, peut-être de complètement différent ne serait-ce que sur la définition du voeux. Heureusement qu’il y a un peu d’humour injecté là dedans grâce à Ryan et Esposito, mais également Martha dont le voeux sera que son fils puisse faire en sorte que Oprah soutienne son livre. Il s’agit du premier épisode écrit par Stephanie Hicks pour le compte de Castle et dans un sens, ce n’est pas une mauvaise chose. En effet, avec quelques retours nostalgiques comme à l’épisode 1.04 « Hell Hath No Fury » avec les garçons se moquant de Castle pour ne pas avoir de plaque.

Cela m’a fait rire et même si c’est pour si peu, c’est déjà pas. Je comprends tout de même qu’il n’est pas si facile que ça de se renouveler mais avec cette saison, Castle a su jouer une carte qu’elle n’avait pas encore joué, celle de nous rappeler les débuts de la série en induisant des tas de choses que l’on a déjà vu sous de nouvelles intrigues, de nouvelles relations entre les personnages. La nostalgie fonctionne bien jusqu’à présent, même dans un épisode aussi classique que celui-ci. Pour ce qui est de « Backstabber », les choses sont bien différentes et je pense que l’épisode précédent souffre de la comparaison avec cet épisode. L’idée d’ajouter un peu de mystère à l’ensemble rend le tout forcément un peu plus rythmé et palpitant. Alors que l’épisode précédent était surtout une façon pour la jeune scénariste de prouver qu’elle a compris les relations entre les personnages (notamment celle de Castle et Beckett), celui-ci permet de revenir à ce que j’ai souvent aimé dans cette série : sa capacité à plonger dans des grands mystères avec une simplicité débordante. Le but n’a jamais été de créer une série complexe (même si l’an dernier elle a tenté de se complexifier pour rien). Du coup, dans cet épisode Lanie Parish est de nouveau sur le devant de la scène (avant son départ proche).

Après que Hayley ait fait une faveur à un vieille ami, elle va se retrouver impliquée dans un meurtre et une attaque cyber-terroriste. Du coup, Beckett et Castle vont devoir tout faire pour sauver son honneur et surtout trouver le ou la coupable. Tout au long de l’épisode, Castle parvient à trouver des tas de surprises afin de nous proposer quelque chose d’un poil plus neuf que l’on aurait probablement pu l’imaginer au départ. De plus, cela change de toutes les affaires nostalgiques que l’on nous a fourni ces derniers temps. C’était un poil plus frais, à la fois dans la façon de raconter l’histoire mais également dans la façon de nous replonger dans des mystères comme à l’époque de 3XK. Finalement, Castle démontre encore une fois qu’elle brille par sa connaissance ses relations entre les personnages mais également dans sa capacité à proposer encore des choses sympathiques et efficaces huit ans après.

Note : 5.5/10 et 8.5/10. En bref, j’ai toujours adoré les personnages en danger alors le second épisode est parfait pour moi. Le premier joue sur une affaire très classique. Dommage.

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4
1er problème : Beckett occupe une grande place dans la vie de Castle.<br /> 2ème problème : Les scénaristes ont déjà prouvé qu'ils peuvent bien traiter une idée ou la foirer...<br /> <br /> Bref,j'espère qu'ils savent ce qu'ils font.
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