Critique Ciné : The Finest Hours (2016)

Critique Ciné : The Finest Hours (2016)

The Finest Hours // De Craig Gillespie. Avec Chris Pine, Casey Affleck et Ben Foster.


Plein de bons sentiments très Walt Disney (qui produit) là dedans si bien que cela en devient très rapidement écoeurant. Je me suis terriblement ennuyé devant ce qui semblait être beaucoup plus palpitant au premier abord. Si l’idée de raconter cette histoire reste louable et l’ensemble reste beau dans le fond pour l’image de bravoure et de courage que cela renvoie, j’ai été sacrément déçu. Disney est connue pour produire ce genre de films avec une musique toujours là pour enrober un gâteau déjà bien calorique de crème histoire de le rendre parfois un peu trop indigeste. Par chance, le tout reste tout de même agréable par moment, peut-être aussi car je suis un grand sensible et qu’au cinéma je suis toujours plus facile à émouvoir que dans la vraie vie mais peu importe. Il y a du spectacle, du grand spectacle, qui cache plus ou moins la misère car finalement derrière tout ce superflu le film ressemble à beaucoup d’autres films de ce genre là produits par la même société. Malgré une envie honorable de raconter une belle histoire, les scénaristes n’ont pas su donner de l’envergure à l’ensemble alors que j’aurais justement apprécié le contraire.

Le 18 février 1952, l’une des pires tempêtes qu’ait jamais connues la côte Est des États-Unis s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Elle ravage les villes du littoral et détruit tout sur son passage, y compris deux pétroliers de 150 mètres. Le SS Pendleton et le SS Fort Mercer, en route respectivement pour Boston (Massachusetts) et Portland (Maine), sont littéralement brisés en deux. Les équipages restent piégés à l’intérieur des navires voués à sombrer rapidement. Le premier assistant mécanicien Ray Sybert, officier responsable à la poupe du Pendleton, réalise très vite qu’il lui appartient de prendre en charge des marins terrifiés et de les amener à travailler ensemble pour maintenir le navire à flot le plus longtemps possible.

Craig Gillespie retrouve donc plus ou moins les chaussures qu’il avait déjà utilisée dans Million Dollar Arm. J’aime beaucoup les bons sentiments au cinéma, mais je ne suis pas le plus grand convaincu de la réussite de The Finest Hours. Le réalisateur tente des choses, sans toujours parvenir à être le meilleur de tous non plus. Ce film, qui a fait un immense flop au box office américain, est rythmé de façon très étrange, voire même poussif par moment, donnant l’impression qu’il se prend les pieds dans le tapis avant même d’avoir pu démontrer quoi que ce soit. Parfois, le film en fait des tonnes, notamment avec les effets spéciaux afin de tenter de nous montrer quelque chose de spectaculaire sauf que le résultat est un peu différent. C’est beaucoup trop, pour finalement très peu de choses derrière. Le fond vient rapidement à manquer et le film ne propose pas grand chose de neuf alors qu’il y avait beaucoup plus à faire. Les américains aiment ce genre d’histoires avec le flot de bons sentiments qu’ils peuvent mettre derrière, sauf que c’est justement ce qui alourdi ici le problème de façon abusive. Craig Gillespie met en plus de ça en scène comme si nous étions encore coincés dans les années 90.

Note : 4/10. En bref, les bons sentiment viennent ruiner une jolie histoire racontée sans ambition.

Date de sortie : 24 février 2016

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