Critiques Séries : The Grinder. Saison 1. Episodes 10 et 11.

Critiques Séries : The Grinder. Saison 1. Episodes 10 et 11.

The Grinder // Saison 1. Episodes 10 et 11. The Olyphant in the Room / Exodus (Part 1).


Dans le registre de la comédie, j’ai toujours adoré Timothy Olyphant et dans The Grinder, je dois avouer qu’il intègre parfaitement l’univers aussi farfelu que drôle de la série. Du coup, ce n’est pas une surprise de voir cet acteur se pavaner dans cette série. Mais c’est surtout un épisode qui tente de poursuivre également les conneries meta de la série et je pense que c’est en grande partie grâce au cold-open. Le cold-open de cet épisode était excellent, c’est dans ce genre de situations que The Grinder est à son meilleur. Le reste de l’épisode était sympathique mais c’est vraiment le cold-open qui sort du lot. C’est dommage de ne pas avoir réussi à tenir le tout sur plus d’une introduction mais peu importe, ce n’est pas grave. Disons que l’épisode a énormément eu de mal à faire de son idée (qui n’était pas mauvaise) quelque chose de fun du début à la fin. Cet épisode utilise donc à merveille par moment l’histoire de Dean, tout en tentant d’inclure Stewart dans le lot et ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile, sans compter que Dean Sr. est aussi dans les parages. Ce dernier est d’ailleurs l’un des personnages les plus intéressants de The Grinder. Le reste de l’épisode était assez compliqué dans le sens où il n’y a pas forcément le même rythme. Mais l’histoire du Boise Herald, du profile de Stew, etc. tout cela aurait pu être une histoire hilarante, ce que n’est malheureusement pas cet épisode.

Olyphant n’est pas seulement un rival professionnel de Dean, c’est aussi un rival personnel. Tim couche avec Claire, l’object de toutes les affections de Dean. Au fond, ce n’est pas bête du tout que de nous plonger dans un monde comme celui-ci, avec des références meta à tous les coins de rue, mais je pense que cela pourrait être un peu plus efficace. Ou en tout cas, légèrement différent. Le fait est que la bonne blague n’est plus très drôle maintenant, alors forcément on ne peut que se demander si au fond, la lancée sur laquelle était The Grinder avant de partir en vacances n’était pas une sorte de grossière fumisterie et que l’on est en train de voir que la série, malgré tout son potentiel, a énormément de mal à se renouveler, à surprendre ou en tout cas à proposer quelque chose de neuf. C’était cependant un épisode parfait pour Fred Savage, ce qui est un comble quand on sait qu’il met surtout en avant le rival de Dean et que Rob Lowe est donc un peu au second plan. Mais cela ne fait pas forcément de mal. Avec « Exodus (Pt. 1) », la série continue de délivrer des épisodes de The Grinder dans The Grinder. Cette fois-ci, notre héros se retrouve perdu au milieu d’une île. C’était forcément une excellente idée.

Le reste du temps, je ne suis pas un grand fan des histoires de cet épisode. Cela ne veut pas dire que l’épisode est fait, juste qu’il n’a rien d’exceptionnel capable de sortir du lot. C’est ça qui est dommage avec The Grinder dans ces deux épisodes. Cela part sur de bons rails avec quelque chose de très drôle, voire brillant, puis tout d’un coup cela part complètement en sucette avec une histoire qui, sans être mauvaise ne parvient pas à utiliser au mieux les qualités de la série. Je pense que l’erreur de The Grinder en générale est d’avoir basé son concept sur deux choses : le meta et la comédie familiale entre deux frères. C’est une erreur car il y a toujours un truc qui ne permet pas forcément de bien accorder les deux. Cela est arrivé par le passé que la série réussisse le mélange des deux, mais je me demande si au fond tout cela n’est pas qu’une vaste fumisterie. Cet épisode est aussi celui d’une question que la série n’a pas encore cherché à titiller de trop par le passé : Pourquoi Dean vit-il toujours avec Stewart s’il a l’argent de 8 saisons pour avoir incarné le héros d’une série à succès ? Bon, c’est une façon intelligent que de ne pas chercher à répondre car au fond on sait que la série ne peut que tourner avec ces deux personnages l’un avec l’autre mais sans trop savoir pourquoi, je trouve que cela pourrait être un poil plus sympathique. Non ?

Note : 6/10. En bref, deux épisodes parfois un peu longs, mais qui s’ouvrent sur de magnifiques cold-open.

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