Critiques Séries : Powers. Saison 2. BILAN.

Critiques Séries : Powers. Saison 2. BILAN.

Powers // Saison 2. 10 épisodes.
BILAN


Powers est la première série de Playstation Network produite par le propriétaire de Playstation : Sony. C’est une adaptation éhonté d’un comics qui ne brille toujours pas en saison 2. En effet, la série souffre toujours des problèmes de la première saison. La première saison avait été critiquée pour tout un tas de choses : pire casting, pire effets spéciaux que l’on puisse voir à la télévision actuellement, des intrigues qui n’avaient aucun sens, etc. Il y avait des tas de reproches à faire à la première saison. Les créateurs et producteurs de la série ont voulu tenter de changer la donne dans cette saison 2 qu’ils ont annoncé comme une saison bien meilleure, prenant un chemin légèrement différent. Ont-ils changé des choses ? Oui. Une bonne partie des problèmes ont tenté d’être corrigés mais cela ne veut pas pour autant dire que la saison 2 est bonne non plus. Le plus gros problème de la série est au sein des personnages centraux au sein de la division Powers. Je ne connais pas les comics donc je ne pourrais pas faire de comparaison mais l’on a l’impression que les personnages manquent tous de quelque chose qui pourrait les rendre extraordinaires ou en tout cas un peu moins mou du genou dans leur façon de nous attacher à eux. Car l’on n’a pas envie de s’attacher aux personnages et c’est bien là le souci.

Walker par exemple, il est très loin du personnage qu’il pourrait probablement être avec un scénario un peu plus travaillé. Les personnages sont remisés un peu au second plan alors que les scénaristes ont tenté de muscler le reste : des effets spéciaux un peu plus efficaces (même si cela reste bas de gamme, on ne peut nier le mieux), des intrigues qui donnent un peu plus l’impression d’être dans une série de super-héros et des nouveaux personnages qui viennent rendre compte du fait que l’on n’est pas dans un microcosme ridicule mais bel et bien dans une grande ville avec une variété de gens qui pourraient incarner des victimes, des héros, des vilains, etc. Walker continue d’être un personnage assez drôle (et ce n’est pas à son avantage) tant son attitude prête malheureusement à rire. Cependant, la saison 2 a aussi adopté quelque chose qui fait souvent mouche dans les séries de super-héros et je parle bien entendu de l’aspect plus fun de la chose. On se retrouve donc avec plus de séquences cherchant à être drôles (et généralement elles savent l’être) ou bien à délivrer de l’action qui saura polir les mirettes des spectateurs (bon pour le coup, on peut repasser en saison 3 je pense). Powers est à son meilleur quand elle ne se prend pas au sérieux, quand les intrigues ne cherchent pas à se complexifier de trop et qu’elle assume ses dialogues un peu niais.

Powers excelle dans sa famille de montrer une marque d’héroïsme qui n’est pas vraiment héroïque. Chacun des personnages avec des pouvoirs, dans cet exercice d’auto-parodie, ne sont intéressés que par poursuivre leur propre but, leur propre image, rien de plus. Dans un sens, cela reste une bonne idée mais ce n’est pas toujours réussi. Comme Michael Madsen qui fait une apparition dans cette saison 2 sous les traits de SuperShock. Si c’est un personnage intéressant, Powers ne semble pas comprendre ce qu’elle doit en faire et s’égare alors tout au long de l’épisode, oscillant entre des trucs qui tapent dans le mile et d’autres pas du tout. Powers a énormément de mal à déployer les moyens afin de nous montrer le chaos dans lequel L.A. est sensée vivre. On a énormément de mal à s’immerger dans ce qui reste une mixture pas toujours digeste de choses et d’autres empruntées dans d’autres séries (ou films) de super-héros. Pour prendre un exemple assez proche, je pourrais parler de Gotham qui est elle aussi un échec et qui a eu énormément de mal à se renouveler en saison 2 malgré de belles tentatives. Powers souffre un peu des mêmes problèmes mais avec moins de moyens. Elle ne sait pas mettre l’émotion où il faut ou encore utiliser ses personnages de la meilleure façon. On se retrouve donc avec une série un peu crétine sur les bords qui ne donne pas envie d’aller plus loin.

Malgré tous ses défauts, je me suis laissé avoir par les dix épisodes de cette saison 2 sans trop tiquer. C’est étrange mais cela ressemble à un petit film de super-héros, une série B du genre qui tente de se faire une place et ainsi de devenir culte.  

Note : 4/10. En bref, la saison 2 améliore une première saison ratée. Cela ne veut pas pour autant dire que Powers est devenue une bonne série, loin de là.

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