Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 3. Episodes 14 et 15.

Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 3. Episodes 14 et 15.

The Goldbergs // Saison 3. Episodes 14 et 15. Lainey Loves Lionel / Weird Al.


Nous sommes en 1982 et sort sur sur les écrans Porky’s, la comédie sexy de Bob Clark et sort aussi Annie avec Carol Burnett et Aileen Quinn. Pour Porky’s, si vous avez déjà vu le film, c’est devenu un film à succès presque pas accident. Le bouche à oreille a fait son boulot et dès que les adolescents en ont entendu parler, le nombre de ticket pour les autres films dans les cinémas ont plus ou moins été boostées par les jeunes garçons qui voulaient pouvoir entrer dans le cinéma et pénétrer dans une séance ce Porky’s. Adam Goldberg est un rebelle, il a lui aussi envie de faire comme tous ces jeunes américains ont fait. Je suis certain que le vraie Adam raconte ici quelque chose qui s’est vraiment passé. Si lui s’est retrouvé à aller voir Annie, je me demande ce que d’autres enfants ont été voir au même moment. J’ai adoré cette histoire car elle implique la pop culture américaine mais pas seulement. En effet, cette histoire est aussi l’occasion de parler un peu plus des adolescents et de leur volonté de se rebelle et de transgresser les règles. Mais Adam est trop honnête au départ. Il aurait très bien pu dire qu’il allait voir Annie, sans avoir la supercherie qu’il s’apprêtait à faire.

Bev est une mère protectrice (beaucoup trop d’ailleurs) et elle refuse que son film aille voir Porky’s. Mais en face, Murray pense qu’il est temps que Adam arrête d’être une poule mouillé et qu’il fasse quelque chose d’un peu rebelle pour une fois. En s’amusant à confronter ces deux points de vue, The Goldbergs nous offre quelque chose de vraiment intelligent. Au delà de ça, je n’attendais rien de plus de cet épisode. Surtout que toute l’intrigue Porky’s délivre énormément de belles choses rigolotes, et puis Bev qui débarque dans la salle de cinéma pour trouver son fils, cela reste un moment mémorable. En prenant donc une histoire connue de la pop culture, The Goldbergs s’offre un épisode intéressant sur la façon dont Bev et Murray gèrent l’éducation de leur fils. Mais Adam est aussi en train de grandir. Je crois que cette saison est celle de la maturité pour le personnage alors que l’on voit qu’il est en train de devenir un homme petit à petit. Notamment après s’être rebellé et que sa mère ait décidé de lui supprimer ses appels à Dana, il décide de s’acheter un billet d’avion afin de la rejoindre en personne. C’est un choix intelligent, qui permet aussi de sortir le personnage un peu de sa zone de confort. En parallèle, l’intrigue Saint Valentin n’était pas aussi convaincante dans le sens où il n’y a que celle d’Adam qui fallait le coup d’oeil. A quand Bev et Murray qui fêtent la Saint Valentin ? Il serait temps que la série se penche plus sur eux que les enfants parfois.

C’est d’ailleurs un problème de beaucoup de sitcoms familiales de ce genre là. En effet, comme dans Malcolm, les enfants priment sur les parents. Les parents ont rarement l’occasion de se retrouver. Black-ish a étrangement réussi à ne pas tout faire tourner autour des enfants par exemple. « Weird Al » est légèrement différent mais c’est encore une fois une grande réussite. Weird Al" Yankovic est encore une occasion de se plonger dans la pop culture. L’apparition de Weird Al, replongeant dans son look des années 80, c’était assez fun. Je ne connaissais pas vraiment l’homme auparavant mais après avoir fait quelques recherches j’ai compris le pourquoi du comment. L’histoire d’Adam et Dana est quelque chose de très étrange. Cet épisode donne l’impression que finalement ces deux là ne peuvent pas être heureux comme la série aurait clairement pu le souhaiter. La rupture est forcément difficile mais c’est quelque chose que The Goldbergs maîtrise intelligemment car elle ne transforme pas tout cela en pugilat comique, mais en quelque chose de beaucoup plus tendre. Du coup, si l’autre partie de l’épisode reste sympathique, c’est surtout celle-ci que l’on retient. La tendresse m’a beaucoup ému, plus que je ne m’y attendais. Finalement, le reste de l’épisode devient anecdotique et l’on n’a envie que de profiter du reste.

Note : 8/10 et 9/10. En bref, la tendresse fait souvent tout dans The Goldbergs et c’est une nouvelle fois la preuve avec « Weird Al ».

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