Critique Ciné : Tamara (2016)

Critique Ciné : Tamara (2016)

Tamara // De Alexandre Castagnetti. Avec Héloïse Martin, Sylvie Testud et Rayane Bensetti.


Le réalisateur de Amour & turbulences est de retour avec Tamara. Cela fait tout de même 3 ans que le réalisateur n’avait pas fait de nouveau film. Créateur de la Chanson du Dimanche (qui avait connu 2 saisons tout de même), Alexandre Castagnetti tente ici de nous raconter une histoire sympathique avec des idées qui sortent un peu du lot. En effet, les multiples références à la pop culture (Gravity, Coup de Foudre à Noting Hill, etc.) fonctionnent. Elles sont la plupart du temps absurde (comme la scène de sexe entre Tamara et Diego) mais il y a quelque chose qui dans ces scènes prête au rire et à la fascination. Car la série démontre ici qu’elle fonctionne très bien. Bon, après il faut regarder de plus près et le résultat n’est pas toujours glorieux. En effet, la série joue énormément sur les clichés et c’est bien dommage. Ce n’est pas vraiment ce qui fonctionne le mieux et encore moins ce qui va nous donner envie. Malgré certains petits défauts de fabrication, Tamara a au moins le mérite de tenter quelque chose dans le registre de la comédie pour adolescent(e)s en France. Après tout, c’est vrai que ce n’est pas un genre très en vogue chez nous alors qu’il y a largement de quoi faire.

Tamara, 15 ans, complexée par ses rondeurs, décide à son entrée en seconde de se débarrasser de son étiquette de « grosse ». Pour clouer le bec des mauvaises langues, elle fait le pari avec sa meilleure amie de sortir avec le premier garçon qui passera la porte de la classe. Manque de bol, ce garçon s’avère être Diego, le plus beau mec du lycée. Le pari se complique pour Tamara…. Entre les sales coups des garces du lycée, une mère poule, les conseils "drague" de sa petite soeur, Tamara va vivre une année mémorable !

Le casting n’est pas exceptionnel. Sylvie Testud en maman un peu perdue ne s’en sort pas trop mal mais en même temps la pauvre n’a pas grand chose à jouer. Je préfère largement sa voisine complètement folle qui est toujours opérationnelle pour prendre l’apéro. Héloïse Martin dans le rôle de Tamara n’est pas exceptionnelle mais elle dégage malgré tout quelque chose derrière son visage lumineux. Ce qui est finalement dommage c’est que le film joue trop sur certains clichés sans chercher vraiment à les détourner comme certaines séquences sont faites. La séquence Gravity par exemple est fabuleuse, même la séquence Very Bad Tam qui ressemble plus ou moins à ce que l’on aurait pu voir dans un Carrie ou quelque chose de ce genre là. Mais pour comprendre toutes ces références il faut aussi les connaître et par moment ce n’est pas toujours facile. La seule vraie révélation (si l’on peut parler de révélation) du film c’est Oulaya Amamra que l’on a découvert dans Divines et qui encore une fois crève l’écran de ses apparitions. Elle est drôle, fraîche et rayonnante. On n’a pas envie de la voir disparaître de l’écran.

Ce que l’on retrouve également c’est l’inspiration de départ. En effet, Tamara est inspirée d’une BD. C’est là que certains tics de l’adaptation cinématographique de BD ressortent. C’est dommage car Tamara aurait pu tirer un peu plus du côté de Joséphine (qui est aussi une adaptation de BD). Mais l’on peut saluer un film qui m’est apparu suffisamment sympathique pour me sortir de la tête que je suis allé voir un téléfilm au cinéma…

Note : 5/10. En bref, c’est sympathique sans trop forcer.

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