Critiques Séries : Westworld. Saison 1. Episode 7.

Critiques Séries : Westworld. Saison 1. Episode 7.

Westworld // Saison 1. Episode 7. Trompe l’Oeil.


Quel épisode ! J’en ai encore le souffle coupé. Il y a tellement de révélations dans cet épisode que j’ai eu parfois un peu de mal à tout emmagasiner d’un coup. A commencer par Teddy. Depuis son arrivée dans Westworld, je pensais que c’était un client du parc et pas du tout un robot comme les autres. Alors que l’on assiste à la première mort de Teddy dans Westworld, la série vient de nous révéler un twist assez gros que je ne m’attendais pas du tout à voir. Accessoirement, sa relation avec Dolores s’avère être quelque chose de réellement pertinent et surtout passionnant. Cette révélation permet aussi de comprendre quelque chose sur la série : des personnages que l’on pensait être des humains depuis le début n’en sont peut-être pas du tout. C’est quelque chose de complexe que Westworld parvient à développer de façon assez intelligente. Après sept épisodes, Westworld a aussi décidé de tuer pour la première fois un personnage humain de même que Bernard révèle une partie de lui-même qui est loin d’être celle que l’on aurait pu imaginer. Si désormais la révélation autour de Teddy permet de jouer une sorte d’ambiguité sur ceux qui sont des clients du parc, humains, et ceux qui n’en sont pas, robots. Jusqu’à cette fin, on est capable de se demander si finalement la différence entre humains et robots n’est pas possible dans l’administration du parc également. Après tout, peut-être que Bernard n’est pas humain.

Nous avons droit à une rencontre entre Theresa et Charlotte, une membre du comité directoire du parc. Durant cette entrevue, Charlotte annonce que Ford devrait prendre sa retraite tranquillement et Theresa entrer dans ses baskets afin de gérer le problème autrement. La rencontre entre ces deux femmes est vraiment intéressante et permet aussi de souligner ce que Theresa ressent. Cette dernière en a marre de passer pour un second couteau et a envie de faire bouger les choses qu’elle n’aime pas du tout. Car à Westworld, Theresa n’aime pas tout et Ford a une vision parfois étrange des choses. La mort de Theresa est assez choquante et inattendue mais Charlotte de son côté n’est pas vraiment le personnage le plus loyal et le plus facile à cerner non plus. Elle joue sur plusieurs tableaux. Ce que les membres du comité veulent ce n’est pas le parc en lui-même mais les 35 années de données qu’ils ont récoltés et que Ford pourrait supprimer en un clignement de cil. La scène avec Clémentine que Charlotte et Theresa reprogramment dans le but démontrer le mal que Ford fait. La scène est brutale mais justement c’est ce que j’apprécie énormément là dedans. La réalité de la situation est considérablement plus compliqué comme on peut le voir dans la scène finale de l’épisode. Finalement, j’ai encore plus hâte de voir la suite de la saison après la mort de Theresa. Je suis sûr et certain que cette dernière va devenir un robot par la suite.

Note : 10/10. En bref, un brillant épisode aux succulentes révélations.

Retour à l'accueil

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article

P
Je rejoins les voisins du dessous. Teddy est visible dès le premier épisode de la série, il se fait tuer par l'homme en noir, ce qui prouve d'entrée de jeu que c'est un robot. Ce septième épisode me réconcilie un peu avec la série que je trouvais plutôt molle ces derniers temps. Je n'aime pas particulièrement Dolores, bien qu'elle soit meilleure maintenant qu'elle a dévié de son scénario mais un truc me chiffonne autour d'elle. Elle m'insupporte. Et cette amourette stupide avec le visiteur du parc... Pitié. Néanmoins, cet épisode délivre une très très bonne révélation à laquelle je ne m'attendais pas du tout. J'aimais beaucoup Bernard, un côté très humain, très attachant, et je suis un peu peinée qu'il ne soit finalement qu'un robot. Reste à voir ce que tout ça va donner, et également du côté de la femme de charme (j'ai oublié son nom) car elle se fraye de plus en plus un passage vers la vie réelle.
Répondre
R
Je rejoins Laurent. Pas compris du tout ton premier texte qui a l'air de faire référence à une critique d'un précédent épisode, d'il y a quelques temps déjà...<br /> <br /> Superbe série sinon c'est sûr. Complexe à souhait quand même, et il ne faut pas en louper une miette ! Une grande série à en devenir en tout cas, avec beaucoup d'ambition.
Répondre
L
Bonjour,<br /> J'ai un peu de mal à cerner la critique que vous avez publié sur cet épisode.<br /> Vous écrivez que vous découvrez que Teddy est un robot : mais on le sait depuis longtemps ! (par exemple Il y a plusieurs épisodes de cela, Ford le reprogramme en lui mettant l'histoire de Wyatt dans la tête). De plus, à mon souvenir, Teddy n'apparaît pas dans cet épisode (on ne voit ni Teddy, ni l'homme en noir).<br /> Enfin, vous écrivez "Après tout, peut-être que Bernard n’est pas humain" : là aussi, j'ai du mal à comprendre cette phrase, au vu du cliffhanger de fin et de la preuve par A+B que c'est effectivement un robot.<br /> J'avoue que vos commentaires me perdent un peu, cette semaine...
Répondre
J
Sacrée Série, très complexe avec plein de niveaux de lectures, simplement spectateur ou a vouloir chercher plus loin dans les nombreuses théories ou références sur une flopée de sites et de blogs. Et je pense que c'est vraiment pour moi ce qui fait une série d'excellence, c'est de réussir a créer, deux voir trois degrés de lecture. J'avoue ne pas avoir vu ça depuis Lost, et quand on rentre un peu dans les théories ou les références bibliques, le rapport avec les astres, les métaphores avec des personnages de la littérature, la théologie ou le mythologie grecque, on fini par devenir un peu fou, et surtout on fini par se dire que si chaque élément posé ou exploité dans la série n'est pas là par hasard, ce n'est plus une série, c'est du Génie.
Répondre