6 Janvier 2017
Sherlock // Saison 4. Episode 1. The Six Thatchers.
Sherlock ouvre le bal cette année sans ménagement. Alors que la saison 4 de Sherlock était très attendue, l’épisode décide de tuer un personnage important de façon assez inattendue. En effet, le personnage féminin le plus important, Mary Watson (incarnée par Amanda Abbington) est tuée alors qu’elle a pris une balle destinée à Sherlock. Alors qu’elle était en train de mourir, elle demandait à Watson de prendre soin de leur enfant tout juste sorti de la maternité. Si ce twist est fort, je ne sais pas si c’est ce dont j’avais besoin pour cet épisode. L’attente a été longue, presque trois ans durant lesquelles nous avons attendu une nouvelle saison de la série si l’on ignore l’épisode de Noël de l’an dernier. A la fin de la saison 3, Sherlock assassinait le vilain Charles Augustus Magnussen et depuis la série était alors en train de végéter, dans l’attente que les emplois du temps des acteurs soient de nouveau synchronisés. Si l’on a probablement oublié une bonne partie de l’histoire de la saison précédente, la série ne cherche pas vraiment à nous le rappeler. Les dix premières minutes de l’épisode passent alors leur temps à revenir sur les conséquences du dernier épisode alors que Sherlock est absout du meurtre et de nouveau libre. Il n’y a pas vraiment de questions posées, merci à Mycroft et au gouvernement britannique tout de même.
Si cela prend son temps et que l’introduction de l’épisode est solide, l’histoire de cette saison est lancée directement par la suite. L’histoire de « The Six Thatchers » fonctionne comme un épisode classique de Sherlock, avec les surprises que cela peut avoir. Si globalement l’affaire est là pour remplir vingt minutes de l’épisode, cela permet aussi d’envoyer quelques éléments directionnels pour la saison. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans cet épisode, et pas seulement à cause des twists, mais aussi car les personnages doivent faire état de la place qu’ils ont actuellement et nous rappeler pourquoi on les apprécie. L’idée de tout connecter au nom de Thatcher est assez cocasse mais encore une fois c’est l’une des brillantes choses qui arrive dans Sherlock. J’aime bien la façon dont tout s’imbrique et ce même si au fond la série ne va pas aussi loin que ce qu’elle a pu offrir par le passé. L’épisode joue donc énormément sur les conséquences de la saison précédente en plus de jouer sur la mort de Mary Watson. Il n’y a pas grand chose de plus mais finalement, bien que je sois par moment déçu du résultat, Sherlock tient encore la route. Même si cela fait trois ans que l’on attendait cette saison, l’attente est plutôt bien récompensée grâce à de belles répliques toujours soignée et un casting irréprochable. Si le détour pris sur le passé de Mary n’apporte rien à la narration, c’est le reste qui fait l’intérêt de l’épisode.
Les scènes intéressantes entre Sherlock et Watson, Sherlock et le bébé, Mary et Watson sont alors un peu saucissonnées dans un épisode qui a trop de choses à dire d’un seul coup. De plus, la relation entre Sherlock et Watson semble un peu enterrée au milieu de l’épisode alors que Sherlock fonctionne pas mal en solo. C’est dommage car l’on perd un peu le duo de la série et ce qui fait le charme de ce duo de ce personnage à la base. J’espère que la suite de la saison sera bien meilleure et saura également nous rappeler pourquoi on aime Sherlock.
Note : 6.5/10. En bref, un retour brutal, parfois un peu brouillon, mais satisfaisant malgré tout.
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