Critiques Séries : Skam. Saison 1. Pilot (Norvège).

Critiques Séries : Skam. Saison 1. Pilot (Norvège).

Skam // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Si vous ne connaissez pas Skam, ce n’est pas bien grave. La série a déjà 4 saisons au compteur et je ne connaissais pas son existence jusqu’à il y a peu. Présentée comme le Skins norvégien, Skam est tout de même un peu différente, notamment car elle cherche à recréer la vie d’adolescents d’Oslo de façon un peu différente. On parle toujours des mêmes problèmes mais la structure narrative de la série est loin d’être celle de Skins. La petite scène d’introduction du pilote joue un rôle important dans la présentation de l’univers dans lequel nous sommes plongés. Skam ne cherche pas la violence de Skins, mais simplement de parler d’adolescence, d’amour et de légèreté. C’est d’ailleurs assez étonnant car quand on m’a parlé de cette série comme du Skins norvégien, je m’attendais à quelque chose de complètement différent (mais pas nécessairement aussi intéressant que l’on ne pouvait l’imaginer au premier abord). Visuellement, la série maîtrise son univers et utilise alors ce qu’elle peut faire visuellement afin de tenter de nous surprendre. Et ça fonctionne. La série a l’intelligence nécessaire afin de na pas laisser d’éléments au hasard. On se concentre sur peu de personnages à la fois et la série prend alors le temps pour nous les présenter petit à petit.

Les petits et grands conflits qui ponctuent le quotidien d'une bande de lycéennes d'Oslo.

Au delà de ce que l’on peut voir dans ce premier épisode, Skam c’est clairement une invitation à partager la vie des ados de Norvège. Le décor est utilisé intelligemment car Skam se sert du pays dans lequel elle se situe afin de parler de la façon de penser de ces ados qui ont au fond vivent comme n’importe quels ados européens. Le premier épisode n’est pas toujours aussi intéressant que l’on ne pouvait probablement l’espérer aussi. Notamment car certaines séquences manquent un peu de rythme mais Skam ne cherche pas à en faire des tonnes et se concentre alors sur la beauté de la vie, purement et simplement. Il est facile de s’identifier avec certains personnages, notamment car leurs histoires sont réalistes. Skam ne tombe jamais dans le pathos crado que l’on aurait pu voir dans une telle série et préfère se concentrer sur des émotions pures que peuvent vivre les ados au quotidien. Skam a presque aussi un but éducatif par moment qui parvient à faire évoluer notre façon de penser. Il y a un joli message dans ce premier épisode qui est distillé au fur et à mesure sur la tolérance et la différence mais aussi le besoin de prendre son envol. C’est beaucoup de choses en seulement 20 minutes mais Skam sait exploiter le tout suffisamment bien pour ne jamais (trop) s’ennuyer. Je verrais ce que la suite de la saison donne mais je suis plutôt confiant.

Note : 6.5/10. En bref, une plongée intéressante dans l’adolescence norvégienne.

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T
La série fait par ailleurs plus d’audience que GOT en Norvège ;).
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