Critiques Séries : Ozark. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : Ozark. Saison 1. Pilot.

Ozark // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Et encore une nouvelle série de Netflix ! Alors que ces derniers temps les nouveautés que le service de streaming nous propose sont assez décevantes (Friends from College, Gypsy, etc.) malgré le casting ou les noms qu’il y a derrière, Ozark débarque avec toute mon appréhension. Créée par Bill Dubuque (Mr. Wolff, Le Juge) et Mark Williams (Mr. Wolff, A Family Man), Ozark est une belle tentative alors que le nouveau genre à la mode semble être la série sur le monde de la drogue. Après Narcos (Netflix) ou encore Snowfall (FX), le dernier né est Ozark. Alors que Breaking Bad s’est achevée il y a plusieurs années de ça, Ozark pourrait bien prendre la relève alors qu’au fond Jason Bateman est parfait dans le rôle de cet homme de tous les jours plongé dans l’univers de la drogue. Marty est un anti-héros classique et il a tous les critères pour entrer dans ce moule. Alors que quelqu’un semble parler aux fédéraux du cartel, tout porte à croire que c’est le petit blanchisseur qui est la taupe. Au fond, Ozark est un peu Breaking Bad mais dans le sens inverse et c’est une très bonne idée. C’est en grande partie grâce à Jason Bateman que cette série parvient à nous proposer quelque chose d’aussi efficace mine de rien et c’est tout ce que je pouvais en attendre. Il en va de même pour Laura Linney (The Big C) qui me manquait un peu elle aussi et qui délivre une très belle performance, touchante et légère, comme elle sait si bien le faire.

Marty, conseiller financier de Chicago, blanchit discrètement de l’argent pour le compte d’un baron de la drogue. Lorsque son partenaire le trahit, il doit rapidement déménager avec sa famille aux monts Ozarks. Sur place, il se retrouve malgré lui opposé à un dealer local dont il concurrence dangereusement le business, ainsi qu’à un clan de petits voyous, dirigé par une jeune fille de 19 ans, qui cherche à lui soutirer de l’argent. En outre, il doit aussi éviter de se faire repérer par un agent du FBI tenace.
S’il veut protéger sa famille, Marty doit rapidement blanchir l’argent sale, tout en s’adaptant à cette nouvelle vie.

Ozark est alors gérée par Chris Mundy qui avait déjà géré Low Winter Sun (AMC) une série sur des flics corrompus qui n’a jamais atteint son véritable potentiel. En guise de premier épisode, Ozark était capable de faire mieux mais la proposition est belle et intéressante. On retrouve alors cette ambiance glaciale et prenante que Bill Dubuque et Mark Williams avaient déjà donné à Mr Wolff, le film avec Ben Affleck qu’ils ont écrit. Toutes les intrigues balancées dans ce premier épisode ne sont pas forcément les plus réaliste ou plausible qu’il soit, mais Ozark a le mérite de tenter quelques petits trucs ici et là. Disons que la série a l’avantage d’être belle et de fonctionner avec tout ce qu’elle met en place pour le moment. L’écriture est solide et c’est tout ce que l’on pouvait attendre. C’est palpitant sans être trop coloré sans compter que le casting ne semble pas forcer ce qui rend les personnages un peu plus réalistes que certaines intrigues dans lesquelles ils sont plongés. Je pense cependant que Ozark a aussi fait une autre erreur, celle de proposer un épisode aussi long. Avec un peu moins de temps, la série aurait sûrement pu muscler un peu plus le tout car si Ozark peut être comparée à Breaking Bad, dans cette dernière il y a des intrigues qui nous embarquent de saisons en saisons alors que Ozark stagne un peu pour le moment…

Note : 7/10. En bref, c’est beau et bien incarné mais va falloir faire évoluer le truc…

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