Critiques Séries : Burden of Truth. Saison 1. Pilot (Canada)

Critiques Séries : Burden of Truth. Saison 1. Pilot (Canada)

Burden of Truth // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Burden of Truth c’est un peu la version série canadienne de Erin Brokovitch. Enfin, c’est ce que l’on peut imaginer au départ. Créée par Brad Simpson (Rookie Blue, King), Burden of Truth reprend alors tous les poncifs de la série canadienne de base, notamment avec ce générique terriblement ridicule donnant l’impression de voir une mauvaise série Hallmark Channel. Cette série c’est aussi le grand retour de Kristen Kreuk sur les écrans après l’arrêt de Beauty and the Beast (The CW). Si dans sa globalité Burden of Truth a de quoi être attrayante, elle manque parfois d’un brin de passion dans ce qu’elle raconte qui pourrait nous passionner aussi. Car le coup de la jeune femme qui retourne dans sa ville natale, cela peut être le point de départ de tellement de mauvais téléfilms en tout genre et c’est un peu l’image que cette série donne dès le départ. Le sujet de départ de cette série est pourtant intéressant car la série nous plonge dans un univers à la fois médical et judiciaire avec ce qu’il faut de bonnes surprises bien entendu. Sinon, ce ne serait pas drôle. On retrouve dans le registre des poncifs aussi les petites musiques d’ambiance qui font écho à de mauvais téléfilms de l’après-midi (et je ne serais pas surpris de voir Burden of Truth sur M6 l’après-midi en semaine…).

Brillante avocate, Joanna Hanley retourne dans sa ville natale pour reprendre un dossier sur des jeunes filles mystérieusement malades.

Les personnages ne sont pas suffisamment creusés à mon goût, ce qui donne assez souvent l’impression d’une série bâclée qui veut se construire dans les grandes lignes (et pas grand chose de plus). Alors qu’il y avait largement de quoi faire, la série semble se planter dans sa façon de présenter les personnages et son univers. Je ne sais pas trop pourquoi Burden of Truth ne colle pas car Kristen Kreuk, bien qu’un peu pot de fleur par moment, ne s’en sort pas trop mal pour jouer la jeune fille effarouchée qui revient chez elle et retrouve tout le monde. Cela manque cruellement de subtilité aussi dans la façon dont l’histoire se développe. Burden of Truth ne prend pas de temps pour nous plonger au coeur du sujet mais l’on n’a pas spécialement le temps de faire connaissance avec l’héroïne en dehors de son splendide appartement, de son mec, etc. Et ce n’est pas spécialement ce que je venais chercher, car je m’attendais à quelque chose de différent, peut-être d’un brin plus travaillé aussi sur la mise en scène qui est loin d’être passionnante. C’est lisse et pâle, cela manque cruellement d’ambition et d’envergure, comme beaucoup de séries canadiennes qui jouent des cartes faciles et ne vont pas au fond des choses.

Note : 4/10. En bref, une déception pour une Kristen Kreuk qui a l’air de croire dur comme fer à ce qu’elle raconte.

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