Critiques Séries : The End of the F***ing World. Saison 1. Pilot (UK)

Critiques Séries : The End of the F***ing World. Saison 1. Pilot (UK)

The End of the Fucking World // Saison 1. Episode 1. Pilot.


I’m James. I’m 17. And I’m pretty sure I’m a psychopath.
The End of the F***ing World ou The End of the Fucking World pour les moins à cheval sur les gros mots, est une toute nouvelle série proposée sur Netflix et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a énormément de potentiel… Dotée d’un style indé et d’un humour noir très britannique, cette série est assez inattendue mais correspond parfaitement à ce dont j’avais besoin actuellement. The End of the Fucking World est clairement la série de ce mois de janvier alors que les premières minutes nous plongent sans problème dans un univers particulier et surtout palpitant. Adaptée d’un roman graphique de Charles S. Forsman par Charlie Covell, cette petite série mélange alors plusieurs univers, celui de la romance dramatique, celui du thriller, celui de la comédie avec un humour noir très anglais. Co-produite avec E4, la chaîne britannique, The End of the Fucking World ne prend pas de gants et se permet tout. Mais ce qui me fascine dans cette série c’est que l’on a l’impression de voir l’adaptation britannique d’une histoire très américaine, avec des références qu’il faut bien entendu. Mais il y a une référence que j’aime bien (si c’est une référence) c’est à True Romance au travers de la chemise hawaïenne que James porte dans cet épisode, comme celle de Christian Slater dans le film.

Un ado psychopathe en herbe et une rebelle en quête d'aventure embarquent pour un road trip d'enfer dans cette série à l'humour noir inspirée d'un roman graphique.

De plus, la bande son de The End of the Fucking World est inspirée par pas mal de titres très américains de Hank Williams à Brenda Lee, ces références donnent aussi l’impression que la série veut à tout prix séduire tous les publics sans trop s’enfermer dans son univers britannique très présent dans l’humour prête aux personnages. Ce premier épisode promet pas mal de choses pour la suite de la saison, notamment dans la façon dont les personnages agissent et risquent d’agir. Surtout que l’envie de James de tuer Alyssa me fascine. Surtout qu’il y a une romance destructrice qui se construit et que Alyssa n’est pas si normale que ça non plus. Mais ce qui fonctionne dans ce duo star de la série c’est le fait qu’ensemble ils parviennent à échapper leurs vies ennuyeuses, cette routine dont ils ne peuvent plus, dont les parents sont inintéressants au possible et qui sont à la recherche de quelque chose qui pourrait les faire vibrer. Si le twist de l’adolescence et de l’entrée dans l’âge adulte petit à petit est un truc déjà usé jusqu’à la corde dans les séries, The End of the Fucking World a un twist qui pourrait justement apporter un brin d’originalité et surtout quelque chose de palpitant au fil de la saison.

Note : 9/10. En bref, brillant.

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