23 Janvier 2018
The Resident // Saison 1. Episode 2. Independence Day.
The Resident a ses défauts, c’est certain. Cependant, elle a décidé de raconter son histoire de façon légèrement différente d’autres séries médicales, ce qui rend le spectacle un peu plus palpitant. Certes, il y a certains poncifs qui ne sont pas ceux que je préfère comme Emily VanCamp qui en est un peu réduite au rôle de la jolie jeune femme, mais au delà de ça, il y a un rythme au travers de ce second épisode qui permet de confirmer ce que je pensais déjà au départ. Ce second épisode est légèrement moins bon que le premier mais The Resident conserve malgré tout son sens de l’histoire même si cela ne se fait pas sans quelques défauts inhérents à la difficulté de faire un bon second épisode. Si le premier épisode avait réussi à nous présenter intelligemment les personnages de Conrad et Devon, ce nouvel épisode est là pour nous apporter un peu plus de profondeur au personnage de Bell (et The Resident en avait tout de même besoin). De plus, la série cherche à potentiellement transformer le Dr Hunter en une version femme de Bell, ce qui a là aussi un potentiel si The Resident s’en sert intelligemment. Cela fait plaisir de voir de nouveau Melina Kanakaredes (Les Experts : Manhattan) dans une série. J’ai toujours apprécié cette actrice et elle apporte un peu plus de féminité à une série riche en hommes.
Le second épisode revient aussi sur ce qu’elle avait fait de Bell dans le premier épisode, ce qui est presque dommage. Même si un hôpital est un business et qu’il ne faut pas l’oublier, je trouve que The Resident perd un peu l’occasion de nous prendre aux tripes ici. Ce qui est cependant intéressant c’est que Bell et Lane comprennent tout cela, ce qui va les conduire à passer du temps ensemble. Mais la série devient rapidement prévisible, notamment quand Conrad dit pourquoi il a eu envie de devenir médecin et que Micah tombe malade. Et forcément, Conrad sera la source d’inspiration de tous ces étudiants. C’est un message un brin trop mélodramatique qui ne fonctionne pas spécialement car j’ai eu l’impression que The Resident se moquait un peu de nous avec ses facilités narratives. Reste alors que The Resident a tout de même une façon assez intéressante de parler de la vie de chacun de ses personnages et surtout de ce qu’ils font dans l’hôpital, pas toujours pour sauver des patients mais aussi pour sauver leur propre mise à eux. Les petites manipulations et manigances de chacun rendent forcément le spectacle un peu plus palpitant et donnent aussi à ce second épisode de quoi avoir envie de voir la suite et comment chacun va évoluer dans ce monde… impitoyable.
Note : 6/10. En bref, un second épisode qui relâche un peu la pression mais ne failli pas à donner envie de voir la suite…
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