Marvel’s Jessica Jones // Saison 2. Episode 6. AKA Facetime.

Une fin surprenante ne semble pas capable de faire un solide épisode de Jessica Jones. En effet, avec ce nouvel épisode, nous avons droit à une révélation de taille : The Killer est la mère de Jessica. Des éléments familiers vont lui permettre de comprendre quelque chose en voyant surtout une photo d’elle et son petit frères. C’est une révélation que je ne sais pas vraiment comment digérer. Dans « AKA Sole Survivor », Jessica avait plusieurs opportunités de comprendre que The Killer était sa mère, mais non. Peut-être aussi car Jessica vit en imaginant que sa mère est morte depuis belle lurette. On ne sait pas trop ce que cette situation va changer dans l’histoire de Jessica Jones si ce n’est que cela risque de créer une relation intéressante entre les deux femmes. Cette saison 2 n’a pas les éléments métaphoriques de la première saison et je dirais que la saison manque par moment d’éléments pour nous surprendre suffisamment et nous distraire de ce qui ne va pas. La saison aime parler de la colère d’une femme et elle le fait de façon intelligente, notamment dans cet épisode. Cet épisode se concentre alors sur la notion de vulnérabilité. C’est pourquoi Oscar capture durant son sommeil le portrait de Jessica afin d’en faire un tableau qu’il aurait le temps de lui offrir d’ici la fin de l’épisode.

Puis nous avons aussi Trish dont la descente aux enfers se construit petit à petit. Son addiction à la drogue à nouveau n’est pas l’intrigue qui fonctionne le mieux à mes yeux. Ou en tout cas, pas encore car Jessica Jones a besoin de construire quelque chose et ne se donne pas toujours le temps de justifier le tout intelligemment. Cela permet cependant à Rachael Taylor de nous offrir quelque chose de sa composition qui est intéressant à mon humble avis. Ce qui est effrayant finalement avec le retour de Trish dans ses démons c’est toutes les capacités qu’elle a à pouvoir cacher qu’elle est retombée. Même Jessica n’est pas capable de voir que Trish ment. L’épisode exploite également Malcolm car ce dernier a lui aussi pas mal de choses à nous raconter. Le but de cet épisode est d’avoir des infos sur le Dr. Karl Malus, que l’on a pu découvrir à la fin de l’épisode précédent après un petit tour à l’aquarium. Karl Malus ne nous a pas tout révéler et d’ici la fin de l’épisode on va le recroiser, chez lui, afin de venir potentiellement à bout d’une partie de l’histoire de la saison. Enfin, il y a Jeri Hogarth et Inez. Le duo aurait pu prêter à sourire (ou rire) mais finalement il tente de faire évoluer Jessica Jones intelligemment et de donner un sens différent à cette partie de la saison. Dommage, Inez n’est pas ce que je préfère et le personnage est plein de clichés.

Note : 5/10. En bref, Jessica Jones peut faire mieux que ça…