Marvel’s Jessica Jones // Saison 2. Episode 8. AKA Ain’t We Got Fun.

Après l’épisode flash-back, la série décide de raconter la suite directe de l’épisode 2.06. On retrouve alors Jessica face à sa mère et le Dr. Karl. Dieu merci, cet épisode est aussi le premier épisode de la saison qui donne l’impression que la saison va enfin quelque part et qu’il y a pas mal de trucs à suivre à l’avenir. C’est en tout cas ce que l’on peut facilement ressentir ici. Ce qui est cependant étrange c’est que la Alisa que l’on rencontre dans cet épisode n’a rien à voir avec The Killer que l’on a connu depuis le début de la saison. Même dans l’épisode précédent, Alisa était complètement différente. Je pense qu’il faut revoir les épisodes précédents afin de capturer la nuance que Janet McTeer apporte à son personnage. Je dirais donc juste que la série a décidé de transformer le personnage et de lui offrir une toute nouvelle direction. C’est comme si les scénaristes s’étaient rendu compte de l’opportunité manquée des épisodes précédents. En se concentrant sur un duo Alisa/Jessica ici, la série propose donc une vision complètement différente des choses qui permet aussi de mettre en perspective là où la saison veut réellement aller. Cet épisode se concentre donc sur trois relations importantes : la romance étonnante entre Dr Karl et Alisa (qui nous fait comprendre la prison dans laquelle Karl s’est retrouvé en s’occupant d’Alisa et tout cela par amour), la relation entre Jessica et Dr Karl basée sur les liens qui lie les deux et en l’occurence la situation d’Alisa.

Sans parler de la relation compliquée et de la dynamique entre Jessica et Alisa. Bien que Karl ne soit présent que dans les dix premières minutes de l’épisode, il prend une place importante malgré tout. Le coeur de cet épisode appartient donc à Jessica et Alisa dont la relation compliquée prend une place de choix et la série tente alors d’en faire quelque chose de réellement palpitant. Et ça fonctionne étrangement bien alors que je n’aurais jamais vraiment imaginé que cela puisse être le cas mais l’épisode flashback a énormément participé à tout cela. D’un autre côté nous avons la relation entre Trish et Malcolm alors que ce dernier confronte Trish à sa drogue (qui reste une drogue malgré tout ce qu’elle peut dire). Je dirais alors que la scène finale où Trish vient en aide à Malcolm est une excellente scène qui vient sceller le problème dans lequel Trish est tombée. Je dirais que c’est une partie peut-être très secondaire et qu’il y a énormément bien des choses à raconter mais l’ensemble fonctionne terriblement bien. On ne pouvait pas demander mieux de la part de la série. Finalement, Jessica Jones délivre donc ce que l’on peut attendre d’elle et en plus de ça une relation entre une mère et sa fille est un truc dont les séries de super-héros viennent à manquer donc Jessica Jones bouche ce trou parfaitement.

Note : 8.5/10. En bref, Jessica Jones trouve enfin ses repères.