Marvel’s Cloak & Dagger (Saison 1, épisodes 1 à 3) : ados et différents

Marvel’s Cloak & Dagger (Saison 1, épisodes 1 à 3) : ados et différents

Freeform appartient au groupe ABC et le groupe ABC appartient à Disney. Marvel appartient à Disney. Si j’aurais mal vu Cloak & Dagger sur ABC, elle a directement sa place sur sa chaîne familiale au public beaucoup plus jeune. Créée par Joe Pokaski (Underground, Heroes), la série nous plonge dans un univers qui va bien plus loin que d’autres fictions du genre. Ce n’est pas une série adolescente comme les autres et elle s’avère beaucoup plus mature que Marvel’s Runaways. Même si le scénario suit un schéma assez classique sur ces deux premiers épisodes, Cloak & Dagger sait mettre en place ses personnages dans un environnement passionnant. Ce que j’ai sûrement le plus aimé dans ces trois épisodes au delà des personnages que l’on a envie de suivre sur la longueur, c’est le twist du second épisode qui est là clairement pour nous confirmer que cette série a bien plus à raconter que l’on ne peut le demander. Les deux premiers épisodes installent alors la vitesse de croisière de la série tandis que le troisième est sûrement celui où Cloak & Dagger démarre réellement et peut enfin nous plonger au coeur de ce qu’elle veut nous conter. Si le scénario reste très sobre et classique pour ce genre de série, donnant par moment l’impression d’être trop générique, dans « Stained Glass » la série démontre que la série a beau se raconter de façon classique, elle a aussi des choses différentes et plus originales à nous offrir dans le fond.

Tyrone Johnson et Tandy Bowen, deux adolescents issus de milieux sociaux différents, découvrent suite à leur rencontre qu'ils sont tous les deux dotés de superpouvoirs qui étaient jusqu'ici dormants et qui les lient mystérieusement l'un à l'autre. Face à leurs sentiments naissants et aux nombreuses menaces du monde qui les entoure, Tyrone et Tandy ne tardent pas à comprendre qu'ils sont plus forts ensemble et ont tout intérêt à s’allier plutôt qu’à poursuivre des routes séparées.

La narration de Cloak & Dagger est intelligente et mélange alors tout un tas d’ingrédients qui font l’intérêt de la série et lui permettent aussi de se démarquer des autres séries Marvel que l’on a pu voir. Avec ces trois épisodes, la série prend un chemin ambitieux et fascinant et je dirais que peu de séries prennent le risque d’avancer autant aussi rapidement. Les scènes en flash-backs, les hallucinations, tout cela permet de perturber le cours classique d’une série du genre et apporte alors une lecture différente de l’histoire qui me plaît. Ensuite, Olivia Holt et Aubrey Joseph sont clairement des atouts ici. Ces deux jeunes stars crèvent littéralement l’écran. L’originalité vient aussi de la situation géographique de l’histoire : la Nouvelle Orléans. Cela change des grandes villes habituelles comme New York. La série prend le temps avec ces trois premiers épisodes d’installer les personnages et la mythologie même si cette dernière n’est pas très originale. Oui, les métaphores utilisées dans Cloak & Dagger ne sont pas nécessairement subtiles mais il y a suffisamment d’indications qui suggèrent que la série est capable de faire des choses intéressantes. J’espère que la suite de la saison sera du même acabit car pour le moment, je dois avouer que cela donne bien plus envie que d’autres séries Marvel (Iron Fist, Inhumans sont les principaux exemples d’échecs narratifs).

Note : 7/10. En bref, une belle entrée en matière, classique mais pleine de potentiel.

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