Critiques Séries : Maniac (2018). Mini-series. Part 1.

Critiques Séries : Maniac (2018). Mini-series. Part 1.

Maniac (2018) // Part 1.


Nouvelle mini-série de Netflix, Maniac est avant tout une occasion de rassembler sur le petit écran Emma Stone (Easy A) et Jonah Hill (Le Loup de Wall Street) sur une création de Cary Joji Fukunaga (Ça, True Detective) et Patrick Somerville (The Leftovers, The Bridge). Si la série est élégante et qu’elle a des qualités, je dirais qu’elle souffre de pas mal de défauts dont souffre les productions Netflix SF de ces derniers temps. La série démarre lentement en posant petit à petit les personnages et les enjeux de son labyrinthe narratif. C’est une très bonne chose dans un sens car il n’y a pas de besoin spécial de faire revenir un téléspectateur la semaine suivante. Ici, toute la saison est disponible. Il y a peut-être trop de choses dans cet épisode par moment, en tout cas pour cerner réellement où est-ce que celle-ci veut nous emmener. « The Chosen One! », aka cette première partie de la mini-série, est une longée de 40 minutes dans la vie d’Owen (principalement) afin de nous amener petit à petit vers cet essai clinique qui prend réellement forme à la fin de l’épisode. On apprend alors à connaître la vie de notre héros, Owen, que cela soit sa famille ou sa vie de métro-boulot-dodo banale dans laquelle il ne se passe finalement rien. La série n’est pas sans faire quelques échos à d’autres oeuvres de SF comme Matrix ou même Inception. Cela ne veut pas dire que Maniac a les mêmes qualités non plus.

Deux inconnus en difficulté se rencontrent pendant un essai clinique hallucinant mené par un médecin qui a des problèmes avec sa mère et un ordinateur émotif.

Owen - « I’m gonna save the world »

Mais ce qui m’a réellement accroché ici c’est Annie, l’autre protagoniste de la série, incarnée par Emma Stone. Il y a quelque chose de particulièrement fascinant dans la prestation de cette actrice qui donne tout de suite le ton et nous donne envie de poursuivre l’aventure au delà du premier épisode. Malgré un Jonah Hill plutôt convaincant ici aussi, je dirais que Emma Stone est ce côté lumineux qui nous permet de faire la lumière sur le scénario et donc de se laisser happer par l’histoire un brin complexe au premier abord que Maniac cherche à délier petit à petit. Annie est dans toutes les publicités que Owen voit dans ce premier épisode, ce qui va le conduire à être fasciné par elle quand il la rencontre dans le test clinique. Ce qui n’aide pas non plus c’est que Owen ne prend pas ses médicaments mais bon, la série parvient à faire des choses passionnantes avec ce qu’elle a entre les mêmes, même si elle a encore trop de choses à faire. Puis il y a quelque chose de très emphatique que la série parvient à créer autour de ceux qui gèrent le test clinique. Si ce que j’ai apprécié dans cet épisode n’est pas forcément ce qui prend le plus de place pour le moment, je suis fasciné par l’objet que l’on a sous les yeux car il change de ce que l’on a pour habitude de voir et c’est déjà rafraichissant. Mais la série doit aussi se libérer un peu des standards de Netflix.

Note : 7.5/10. En bref, un premier épisode curieux et étonnant sur certains moments, mais qui a besoin de s’affranchir aussi de la mécanique Netflix.

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