Critiques Séries : New Amsterdam. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : New Amsterdam. Saison 1. Pilot.

New Amsterdam // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Le genre médical est bien difficile à renouveler et NBC tente avec New Amsterdam de proposer quelque chose de différent : raconter l’histoire du plus vieille hôpital public américain qui n’a de cesse de briser les codes afin de sauver le plus de vies possible avec les moyens qu’ils ont entre les mains. Créée par David Schulner (Do No Harm, Trauma), la série se repose un peu sur le travail passé du créateur qui a déjà travaillé sur plusieurs séries du genre. Mais l’une des vraies forces de cette série c’est Ryan Eggold (The Blacklist). Ce dernier brille par sa prestance et la façon dont il installe son personnage dans la série. C’est tout de suite quelqu’un de solaire, qui incarne une vraie autorité et dont on ne peut se détacher tout au long de l’épisode. Il est grandement aidé par le reste du casting, de Janet Montgomery (Salem, This is Us) à Freema Agyeman (Doctor Who, Sense8). Mais ce qui fait aussi l’intérêt de ce premier épisode est la façon dont la série semble se moquer du système médical en place, tant dans la vie réelle (où toutes les barrières sont brisées sans égard pour le réalisme) que dans les séries médicales en général (dont finalement New Amsterdam parait presque se moquer). La série a des idées et semble vouloir s’engager d’un point de vue social et politique dans le but de trouver un moyen de corriger les défauts des Etats-Unis.

Un seul hôpital dans le monde est capable de traiter, sous le même toit, des patients souffrant d'Ebola, des prisonniers enfermés au sein de l'établissement de haute sécurité de Rikers, et le président des États-Unis : l'hôpital Bellevue. Un haut lieu médical qui va être bouleversé par l'arrivée à sa tête d'un nouveau directeur, bien décidé à faire bouger les choses au sein de cette institution de Manhattan. Mais ses batailles seront multiples, puisqu'il doit également lutter au quotidien contre le cancer qui le ronge...

La série repose pourtant sur des bases classiques sans pour autant être les plus solides qu’il soit. Elle se veut réaliste (et s’inspire de ce point de vue là plus de Code Black que de Grey’s Anatomy), veut raconter la paperasse qu’il y a derrière (on prend un peu de The Resident) et les histoires des personnages mélangées aux cas de la semaine ne sont pas sans faire quelques échos à Chicago Med. C’est donc une série linéaire mais plutôt efficace en son genre qui comprend comment le téléspectateur fonctionne et comment le garder. Il y a alors quelque chose d’humain qui nous permet d’être attachés rapidement à l’univers. Il va cependant falloir faire en sorte de muscler les intrigues médicales qui n’ont elles rien d’exceptionnel. C’est pourtant un hôpital différent des autres mais tout ce que l’on suit de ce point de vue là n’a rien de différent. Même le côté plus humain des personnages ne permet pas de se faire ressentir au travers des cas qui sont traités. Tout est très simpliste et ne révolutionne rien mais je pense que New Amsterdam est pile poil ce qu’il me fallait en cette rentrée, une série plutôt sobre dans son ensemble, voire amusante d’une certaine façon dans un monde qui ne rend pas la vie des médecins si facile.

Note : 6.5/10. En bref, un premier épisode sympathique, à mi chemin entre la série qui se veut réaliste et la parodie du monde réel.

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