Le Grinch // De Scott Mosier et Yarrow Cheney. Avec les voix VF de Laurent Lafitte et Lior Chabbat.

Nouveau bébé des studios Illumination (Les Minions, Moi moche et méchant), Le Grinch est une adaptation fidèle du conte de Noël connu de tous avec ce qu’il faut de bons sentiments, d’émotions et de rires. La magie de Noël joue pour beaucoup dans la réussite de ce film tant cette magie transpire du début à la fin. Noël est l’une de mes périodes de l’année préférée et forcément, je n’ai pu contenir mes émotions face à quelques moments étonnants qui reprennent avec justesse la morale de cette histoire. Yarrow Cheney, le co-réalisateur du très bon Comme des bêtes s’associe alors avec Scott Mosier pour mettre en scène cette petite aventure. De ce point de vue là, rien à redire, l’animation reste fidèle au studio d’animation. C’est coloré en veux-tu en voilà, et l’on ne peut jamais regretter quoi que ce soit. Au contraire, même si Le Grinch le prend pas vraiment de risques avec son histoire (il était difficile de le faire aussi), il parvient malgré tout à nous offrir plein de jolis instants sans jamais créer l’ennui. Le but ici est de faire ressentir la magie de Noël et comment Noël reste une fête de partage et d’amour (c’est clairement la morale de fin du film). A l’heure où j’écris ces lignes, j’en suis encore tout ému.

Chaque année à Noël, les Chous viennent perturber la tranquillité solitaire du Grinch avec des célébrations toujours plus grandioses, brillantes et bruyantes. Quand les Chous déclarent qu’ils vont célébrer Noël trois fois plus fort cette année, le Grinch réalise qu’il n’a plus qu’une solution pour retrouver la paix et la tranquillité: il doit voler Noël.

Le Grinch a toujours été un conte (écrit en 1957) qui cherche à véhiculer aux enfants les valeurs de générosité et de l’esprit de Noël. L’histoire reste ici modernisée à sa façon, sans pour autant la renouveler. On ne peut donc qu’apprécier cette nouvelle adaptation, bien meilleure que le film de Ron Howard avec Jim Carrey. Si par moment on peut regretter le trop plein de bons sentiments, Le Grinch n’en reste pas moins un film agréable pour petits et grands. Il y a tout ce que j’aime ici dans ce conte et tout ce que j’avais envie de voir de la part du studio. C’est en plus de ça une adaptation moderne, dans l’ère du temps, sur l’anti-consumérisme (sous couvert de son héros) qui tente de parler de Noël pour ses valeurs de base plutôt que pour la fête vandalisée par la publicité et les grandes enseignes. On retrouve alors ici l’esprit de Noël et tout ce que cette fête incarne chez chacun de nous, plus que la course aux cadeaux et aux petits plats que l’on consomme finalement presque sans qu’ils aient la saveur méritée. Le Grinch restera probablement dans ma mémoire encore un bout de temps et je ne serais pas contre retourner au cinéma le voir avant qu’il ne quitte les salles car c’était pile poil ce que je voulais voir.

Note : 7/10. En bref, un très joli film de Noël qui m’aura ému à chaudes larmes. Comme le conte de départ.