Critiques Séries : Pearson. Saison 1. Episode 1.

Critiques Séries : Pearson. Saison 1. Episode 1.

Pearson // Saison 1. Episode 1. The Alderman.


Si vous allez voir Pearson en pensant trouver un Suits 2.0, vous vous mettez bien le doigt dans l’oeil car ce n’est pas du tout le cas. Créée par Daniel Arkin (Suits, Alias) et Aaron Korsch (Suits, The Deep End), la série suit pourtant plus ou moins le schéma déjà initié par Suits quand il s’agit de gérer les intrigues. Pour autant, Pearson est différente. Jessica est de retour mais dans une ambiance beaucoup plus sombre, ce qui dans un sens permet réellement de créer une différence entre les deux séries. La série n’a pas besoin de créer le personnage de Jessica, mais poursuit le travail fait dans Suits de façon intelligente, tout en écrivant cette nouvelle histoire dans la vie du personnage. Jessica travaille maintenant pour le Maire de Chicago, Bobby Golec, qui n’est clairement pas là pour faire les choses biens. Il est corrompu et dans une ambiance justement moins joviale, Jessica se fraye un chemin intéressant. Gina Torres continue d’être parfaite sous les traits de Jessica et nous offre lors tout un tas de jolis moments qui mettent en avant la personnalité du personnage que l’on a connu pendant six saisons dans Suits.

Un spin-off de la série Suits, centré sur le personnage de Jessica Pearson, qui tente de naviguer dans les eaux troubles de la politique à Chicago. Habituée à remporter les batailles, l'avocate doit tempérer ses penchants naturels et son désir de bien faire.

Cette saison semble construite comme un tout, avec l’idée que ce que l’on voit dans ce premier épisode sera résolu à la fin de la saison. Cela change un peu des cas de la semaine ou des intrigues qui durent quelques épisodes. Je ne sais pas du tout ce que la suite de Pearson va pouvoir donner mais je suis curieux de le découvrir. Le personnage est probablement le seul de l’univers de Suits qui pouvait mériter une série dérivée. Surtout pour raconter une histoire aussi différente et plus ancrée d’un point de vue politique. Si la politique est à la mode dans certaines séries, Pearson s’offre alors une bonne idée. D’autant plus que le monde sombre et corrompu que l’on nous dépeint ici me plaît. Les différences ne sont pas forcément une mauvaise chose et je salue l’envie des scénaristes de créer quelque chose qui peut différencier totalement l’univers de Pearson de celui de Suits. Pour autant, on retrouve tout de même parfois quelques éclats qui justement permettent de se souvenir de Suits et de ce que Jessica a incarné pendant des années dans la série mère.

Note : 7/10. En bref, une bonne idée bien fichue qui donne envie de creuser la suite.

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