Critiques Séries : Into the Dark. Saison 1. Episode 12. Pure.

Critiques Séries : Into the Dark. Saison 1. Episode 12. Pure.

Into the Dark // Saison 1. Episode 12. Pure.


Mis en scène par Hannah Macpherson (Sickhouse, T@gged), ce nouvel épisode de Into the Dark n’a pas réussi à être à la hauteur de ce qu’il semble chercher à faire transparaitre. Continuellement, la première saison de la série a eu de vilains défauts, notamment à cause d’histoires décevantes et de choix narratifs pas toujours efficaces. Pour « Pure », l’idée est bonne mais elle a du mal à tenir la longueur. Durant l’heure et demie de film, on s’ennuie et c’est bien là le problème. Si les apparition de Lilith peuvent donner quelques frissons (ou amuser c’est au choix), elles n’ont pas l’impact voulu. Le vrai avantage de Into the Dark vient cependant du fait que la série cherche à se concentrer ici sur plusieurs points de vue. Ce n’est donc pas tant à prendre comme un épisode d’horreur ou un thriller, mais plus comme une sorte de puzzle mystère où chaque personnage ajoute sa petite pièce à l’édifice. Comme d’autres épisodes de la saison, « Pure » se veut aussi lent dans la mise en place de l’histoire, probablement pour nous intriguer un peu plus. Mais cela ne fonctionne malheureusement pas autant que j’aurais pu l’espérer.

Des jeunes adolescentes d’une Purity Retreat participent à un rituel secret, et commencent alors à voir une entité surnaturelle. Elles doivent alors concentrer leur attention sur ce démon qu’elles ont libérées ainsi que les attentes de leurs pères.

Et c’est dommage !

Car au fond, l’idée de départ de « Pure » est la bonne. L’idée de plonger ces jeunes filles dans un univers aussi fermé pour probablement en faire une critique du machisme et du règne de l’homme sur la femme, mais jamais le sujet n’est suffisamment bien traité pour épaulé l’idée de départ. Du coup, ces jeunes femmes passent énormément de temps à errer dans cet épisode, sans trouver de véritable accroche qui pourrait alors nous donner envie de rester jusqu’au bout sans peine. L’issue dramatique de « Pure » manque là aussi de surprises car le twist final est un brin prévisible. Si l’on est habitués du genre, alors l’épisode ne surprendra personne. Là aussi Into the Dark prouve qu’elle a du mal à trouver des scénaristes suffisamment bons pour créer des aventures passionnantes. Il reste encore un épisode et puis s’en va, je me demande ce que la série va bien pouvoir nous dire de plus qu’elle ne nous a pas déjà raconté.

Note : 4/10. En bref, honorable au début, puis l’ennui vient s’installer.

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A
Le règne de l'homme sur la femme est une illusion destructrice. Une vue de l'esprit orchestrée depuis plusieurs décennies par certains lobbies américains, qui sous prétexte d'émancipation, visent en réalité la déconstruction familiale, jusque là valeur fondamentale naturelle au sein de toute civilisation.<br /> <br /> Les femmes pensent se libérer d'un — prétendu — joug masculin ? Elles s'enchaînent au contraire à un joug systémique : individualisme, consommation, opposition. "Moi je" ne construit pas de famille...<br /> <br /> L'atterrissage sera rude.
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