Creepshow // Saison 1. Episode 6. Skincrawlers / By The Silver Water of Lake Champlain.
SEASON FINALE

Il est venu le temps de dire au revoir à la saison 1 de Creepshow, cette réadaptation des fameux comics d’horreur. Encore une fois, la série ne brille pas forcément mais l’on sent qu’elle veut tout de même que l’on passe un bon moment. Au fil des épisodes de cette première saison, je dois avouer avoir été de nombreuses fois déçu, peut-être car les scénarios n’étaient pas toujours à la hauteur des attentes que Creepshow a su créer quand elle est sortie.

« Skincrawlers »
Cette histoire cherche à être moderne sur la façon dont tout le monde veut être beau, mince et ressembler à quelque chose. Mais tout cela se paye et forcément, Creepshow cherche à développer toute une aventure autour du culte de la chirurgie plastique. Cela m’a donné l’impression de voir un épisode de Twilight Zone. Le twist de cet épisode est assez étonnant et nous propose quelque chose d’amusant. Ce n’est pas un épisode brillant mais ce segment a le mérite de nous offrir plus ou moins ce que l’on vient chercher dans une telle série. C’est terrifiant et sanglant à souhait, comme il fallait que cela devienne. Le seul truc c’est que le scénario n’offre rien d’étonnant autour de ces sorte de sangsues.

La scène en direct à la télévision est vraiment amusante et gore comme n’importe quel film d’horreur du genre se doit d’être. Bien entendu, ce n’est pas une histoire qui pourrait durer plus longtemps d’un épisode de 20 minutes et c’est aussi ce qui rend le tout suffisamment efficace pour ne pas laisser trop de mauvaises impressions à son issue. Et quand tout cela se transforme en un vers immense, alors le tout devient d’autant plus fascinant.

Note : 5/10. En bref, facile et peu original mais efficace.

« By the Silver Water of Lake Champlain »
Ah, le segment du retour de Tom Savini derrière la caméra (Night of the Living Dead). Son adaptation d’une nouvelle de Joe Hill (aka Joe King fils de … Stephen King) reste l’une des meilleures de la saison alors forcément, j’avais hâte de voir ce qu’il pouvait nous raconter ici. Encore une fois, Tom Savini adapte une nouvelle de Joe Hill du même nom que le segment de l’épisode. L’histoire se déroule dans les années 80 et installe rapidement les personnages et l’aventure qu’il veut nous conter. Quand Rose dit à sa mère que les conditions climatiques du lac ressemblent à celle du temps où Champy, un monstre du type « Loch Ness » avait été répété en 1977. Le père de Rose était obsédé par l’idée de prouver l’existence de Champy qu’il en a perdu la vie. Creepshow installe ici quelque chose de plus touchant que ce que l’on a vu précédent et je dois avouer que c’est une excellente chose.

Cela permet de se rapprocher plus des personnages et de l’histoire qui au fond reste assez classique. Mais Tom Savini met tout cela en scène de façon soignée tout en jouant avec une ambiance particulière qui peut naître d’une telle aventure autour d’un monstre de lac. L’atmosphère était soignée et réussie, ressemblant à tout ce que l’on peut attendre de la part d’une série comme celle-ci.

Note : 8/10. En bref, une aventure à l’atmosphère travaillée, au scénario soigné et aux personnages bien écrits.