Critiques Séries : Watchmen. Saison 1. Episode 7.

Critiques Séries : Watchmen. Saison 1. Episode 7.

Watchmen // Saison 1. Episode 7. An Almost Religious Awe.

 

L’une des grandes questions de cette saison était de savoir où est Ozymandias. Cet épisode pourrait bien avoir révélé où se trouve Veidt et ce serait dans la statue que l’on croise une fois le procès terminé (et donc pas sur une lune de Jupiter). Si rien n’a été confirmé pour le moment, cet épisode le suggère de façon assez intelligente, permettant de voir que le plan de Lindelof est aussi brillant. Sans parler du fait que Trieu pourrait bien être la fille de Veidt. Ce ne sont que des suppositions et bien que cela serait étonnant (étant donné que Veidt aime acheter, posséder, tuer, mais pas vraiment procréer) je dois avouer qu’il y a là dedans tout un tas de révélations intéressantes. Cela rend Watchmen d’autant plus fascinante dans sa construction mais aussi dans l’évolution de ses personnages. 

 

Cet épisode est aussi l’occasion pour nous de jouer avec les souvenirs de Angela. On a droit à une plongée directe dans son passé qui est là aussi fascinante. On nous permet de comprendre pourquoi elle est devenue ce qu’elle est devenue aujourd’hui et au fond, comment son costume a été influencé par un film qu’elle n’a jamais pu voir (Sister Night). Et les parents d’Angela ont été assassiné dans une attaque terroriste au Vietnam. Mais il y a un vrai parallèle à faire ici avec Batman qui est intéressant. Je trouve que Angela est un peu comme Bruce finalement, notamment car ses parents sont décédés, qu’elle a appris à intérioriser sa peine à sa façon. 

 

Sauf que même si sa grand mère vient la chercher au Vietnam, le destin de Angela est d’autant plus horrible que celui de Bruce. En effet, June va décéder d’une crise cardiaque avant même qu’elle ait quitté le sol du pays. Il y a quelque chose d’éblouissant là dedans dans la dramaturgie que la série parvient à créer et cela me fascine. Pour ce qui est de la drogue Nostalgia, joue là aussi avec Angela (et notamment lors d’un face à face fascinant avec Trieu). Watchmen sait comment rendre ce genre de moments intenses et fascinants à la fois. 

 

A côté de ça, Laurie confronte Mrs. Crawford sur l’implication potentielle de son mari dans la Seventh Kavalry. Je trouve Laurie tout aussi fascinante qu’Angela ici, notamment car Jean Smart apparait comme une vraie reine dans la série et qu’elle impose un style particulier. Les suprémacistes veulent faire de l’un d’eux un Dieu afin de le mettre dans le bureau ovale. Depuis que Nixon a gagné la guerre au Vietnam dans Watchmen, il n’y a plus de règle qui impose huit années dans le bureau ovale. Pendant près de trente ans, Robert Redford s’est assis dans ce bureau. Une organisation terroriste pourrait rapidement transformer le pays en une monarchie, loin de la démocratie. 

 

Venons en cependant à la plus grande révélation de cet épisode : Doctor Manhattan a vécu sous couverture sous le nom de Cal pendant près d’une décennie. C’est encore un élément de la série qui devient assez évident mais uniquement après la révélation. Tout s’achève sur une scène d’autant plus impressionnante entre Angela et Jon, informant ce dernier qu’ils sont dans de beaux draps actuellement. Et sur fond de « Life on Mars » de David Bowie, que demander de mieux. 

 

Note : 10/10. En bref, Watchmen est vraiment la révélation série de cette année. 

 

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