Critiques Séries : Evil. Saison 1. Episode 11.

Critiques Séries : Evil. Saison 1. Episode 11.

Evil // Saison 1. Episode 11. Room 320.

 

Quel retour ! Je dois avouer que Evil m’a parfois déçu, notamment dans sa façon de coller à son nom. Après tout, la série s’appelle Evil et l’univers horrifique développé était assez pauvre par moment. « Room 320 » utilise alors un vieille adage d’horreur : l’infirmière qui ne veut pas vraiment le bien de son patient et il se trouve que son patient c’est… David. A la fin de l’épisode précédent, David était dans une sale situation et il a été sauvé in extremis. Tout l’épisode nous plonge alors en grande partie dans l’histoire de David et de l’infirmière Linda, qui aime surdoser en médicament ses patients jusqu’à les tuer à un moment donné. Dans le genre film d’horreur avec un psychopathe, je trouve que « Room 320 » est parfait pour commencer l’année sur de bons rails. 

 

Une partie de cet épisode aime jouer avec notre esprit et notamment quand on peut parfois se demander si nous aussi on n’a pas été drogués en regardant l’épisode. En jouant sur le fait que l’on ne sait pas toujours ce qui est vrai, un rêve, etc, la série créé une façon intelligente de nous confondre. Avec l’épisode parfois on peut se demander si ce n’est pas David qui a tout imaginé (comme ce que l’on avait pu voir dans La Fracture sur Netflix l’an dernier), mais c’est fascinant. Du début à la fin l’épisode m’a offert ce que j’aime dans Evil et c’est de l’horreur. Ce n’est pas suffisamment horrifique, mais l’épisode sait créer une vraie ambiance de danger autour de David. J’aurais presque aimé que cela se déroule sur un double épisode (et le prochain pourrait bien poursuivre l’aventure étant donné que Linda est maintenant dans les airs). 

 

Puis on peut se demander qui est Richard Ghana. Il se trouve que Rose390 (le personnage avec qui les filles de Kristen jouaient au début de la saison avec leurs lunettes de réalité virtuelle) est celui qui a attaqué Acosta. Il y a trop de coïncidences frappantes qui vont forcément à un moment donner nous renvoyer à… Townsend. Ce que je trouve dommage c’est que l’on ne sait pas vraiment qui est Ghana avant cet épisode et que l’on n’a pas vraiment eu de chance de le découvrir autrement. Du coup, la révélation ici est sûrement la seule déception tant le reste maintient un rythme plutôt efficace dans son ensemble. J’ai hâte de retrouver Michael Emerson car je dois avouer qu’il m’a manqué ici.

 

Note : 8.5/10. En bref, un retour sur les chapeaux de roue. 

 

Retour à l'accueil

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article