Tell Me a Story (US) // Saison 2. Episode 9. 

Si certaines intrigues évoluent plutôt bien, l’ensemble traine encore la patte alors que le prochain épisode est le dernier de la saison. Les soeurs Pruitt sont en danger plus que jamais. D’un côté nous avons Ashley et Beau qui continuent d’être le point noir de la saison et de l’autre Maddie Pruitt qui a enfin retrouvé Tucker et se retrouve enfermée dans le sous sol elle aussi. L’histoire de cette dernière a beau évoluer, il faut tout l’épisode pour arriver à quelque chose. Autant dire que l’on passe donc près de quarante minutes à ne rien voir ou rien faire qui ne vaut le coup d’oeil. 

L’idée de créer des dangers autour d’Ashley plus proches d’elle que l’on ne pourrait l’imaginer est intéressant. Peut-être est-ce justement là que la série va parvenir à créer dans le dernier épisode une façon de relier toutes les intrigues (même si je doute que cela soit aussi intéressant et efficace que la saison précédente). Le problème c’est que Ashley est devenue ennuyeuse au fil des épisodes et que son destin ne m’intéresse pas spécialement. Je préfère donc le destin de Tucker et Maddie qui offre un peu d’action dans l’épisode. Notamment le combat de coq entre Maddie et son assaillante. C’est amusant, mais pas brillant pour autant. J’ai comme l’impression que Tell Me a Story a énormément de mal à créer des moments mémorables. On ne se souvient de rien dans cet épisode, si ce n’est de brefs instants qui n’ont aucun intérêt. 

Et enfin Simone et la famille complètement timbrée du côté de son père. Là aussi la série a réussi à créer quelque chose d’un peu plus intéressant au fil des épisodes sans pour autant que cela ne soit brillant non plus. Côté thriller je dois avouer que je m’attendais à beaucoup mieux que ce que j’ai vu une fois de plus. Cette saison n’est que déceptions sur déceptions alors que la première, bien que bancale, était assez fun dans son ensemble. Peut-être est-ce aussi les contes choisis cette année qui ne sont pas brillants non plus. 

Note : 4/10. En bref, même si la bête se réveille parfois, elle dort encore à poings fermés.