Critiques Séries : This is Us. Saison 4. Episodes 16 et 17.

Critiques Séries : This is Us. Saison 4. Episodes 16 et 17.

This is Us // Saison 4. Episodes 16 et 17. New York, New York, New York / After the Fire.

 

Avec le premier épisode parmi les deux, This is Us se concentre sur Rebecca (tout en rappelant certains traumatismes de la famille dans une séquence finale d’incendie qui m’a ému). Rebecca c’est un peu le personnage étudié par This is Us afin de raconter à quoi ressemble la vie intérieure d’une mère de sitcom des années 90. Car elle a tous les atouts de la mère de sitcom et je dois avouer que cet épisode vient une fois de plus le rappeler, tout en injectant pas mal d’émotions vitales. Il se trouve qu’il se passe énormément de choses dans la tête de Rebecca, plus que ce que l’on a pour habitude de voir. Elle préfère souvent mettre en avant le bonheur de sa famille avant le sien et je trouve ça remarquable. Rebecca est un personnage pour qui j’ai beaucoup d’attachement et j’ai bien envie de voir ce que les derniers épisodes de la saison nous réserve (le 4.18 sera le dernier). 

 

Pour autant, « New York, New York, New York » est un épisode sur des petits compromis qui amènent à de grandes tragédies. On a alors une peinture des aspects les plus mignons et touchants de la vie de Rebecca et Mandy Moore continue d’être un vrai rayon de soleil pour l’incarner. Tout cela permet aussi de retrouver Jack à de nombreuses reprises et de continuer de renforcer cette famille Pearson que je continue d’aimer tout autant. Mais si cet épisode est sur Rebecca, il est aussi sur Kevin et Randall et la façon dont ils ont parfois du mal à comprendre leur propre mère. Le seul truc que je trouve dommage dans cet épisode c’est le fait que This is Us se repose énormément sur Randall. On oublie alors complètement Kate, et accessoirement Kevin n’a pas grand chose à nous offrir. 

 

Je crois que cela fait un sacré bout de temps que je n’avais pas vu un aussi bel épisode que « After the fire » dans This is Us. Il y avait tout ici car la série délivre tout ce que l’on peut aimer dans celle-ci avec une vraie ferveur. Mais les épisodes « et si… » sont souvent forts dans ce genre de séries, surtout quand on connait les implications que cela peut avoir sur la vie des personnages par rapport à celles qu’ils vivent dans le monde actuel. Je pense que cet épisode utilise grandement l’histoire de la thérapie de Randall pour son histoire, mais c’est aussi une occasion de plonger un peu plus dans la psyché du personnage. Je crois que c’est ainsi que l’on peut avoir l’un des meilleurs épisodes de This is Us que j’ai pu voir. La thérapie de Randall prend forcément une place importante ici et permet aussi de justifier le « et si » de l’épisode. On comprend que si certaines choses ne s’étaient pas déroulées alors les Pearson auraient pu vivre une autre vie (notamment si Jack n’était pas mort). 

 

Chacun des aspects de la vie de Randall renforce forcément tout un tas d’éléments : les traumatismes du passé comme quand il confronte son père biologique qui le rejette (pendant que Jack est là pour lui), ses années collèges qui n’ont pas forcément été les plus simples et les meilleures. Mais cet épisode parvient aussi à capturer à la perfection la relation entre Randall et son père, plus que sa relation avec sa mère (qui était la question de l’épisode précédent). Randall est quelqu’un qui aime gère tous les problèmes qu’il a sous les yeux sauf que ce n’est pas toujours aussi simple. Finalement, avec ces deux épisodes, This is Us nous conduit vers le final de la saison avec une vraie dose d’émotions. 

 

Note : 9/10 et 10/10. En bref, tout ce que j’aime dans This is Us. 

 

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