Critiques Séries : The Good Fight. Saison 4. Episode 4.

Critiques Séries : The Good Fight. Saison 4. Episode 4.

The Good Fight // Saison 4. Episode 4. The Gang is Satirized and Doesn't Like It.

 

L’une des intrigues les plus fascinantes de cette saison 4 a un lien avec John Larroquette et la façon dont les nouveaux bureaux sont gérés. Cet épisode était brillant du début à la fin, exploitant à merveille toutes les intrigues de la saison mais en plus de ça utilisant aussi les personnages judicieusement. Le sujet de cet épisode est original car il permet de jouer avec les personnages et leur passé. Un ancien employé du cabinet a créé une pièce de théâtre satirique librement inspirée de ce qu’il a vécu. Nous avons donc dans cette satire un ancien associé de Reddick et Boseman qui s’amuse à se moquer de cette époque de sa vie avec un côté un brin coquin sur les bords. « Cocksucker in Chains », le titre de la pièce est à mourir de rire mais en nous offrant un tel cas, The Good Fight peut alors s’afférer à parler de liberté d’expression avec quelque chose qui touche de très près nos personnages. 

 

La pièce va plus loin que son côté amusant en parlant d’hypocrisie raciale et de compromis qui sont alors les problèmes du cabinet. Le côté sadomasochiste n’était peut-être pas ce qu’il y avait de plus facile à deviner mais c’était assez amusant, ne serait-ce que pour voir la tête médusée de nos personnages. Il y a déjà eu pas mal de trucs absurdes cette année dans The Good Fight et je dois avouer que je trouve ça fascinant. D’un point de vue artistique, cette pièce de théâtre est sacrément mauvaise mais c’était clairement le but mais cela permet aussi de développer à merveille l’histoire. La critique de la pièce fait est intéressante, celle d’un cabinet avec une majorité d’avocats afro-américains qui est intéressé de façon visible aux cas de justice raciale. Mais la pièce les accuse de s’être vendus à l’argent et aux profits plutôt que les vrais intérêts qu’ils voulaient défendre. La façon dont Adrian, soumis à Diane est représenté était un grand moment. 

 

Diane de son côté veut venir à bout du Memo 618. Si au premier abord ce n’est pas forcément l’intrigue la plus inspirée elle s’avère être finalement un mystère fascinant. C’est grandement aidé par le jeu de Christine Baranski mais au delà de ça la série démontre une fois de plus qu’elle sait utiliser à merveille son personnage et le scénario à son avantage. D’autant plus que le Memo 618 est un mystère intéressant. L’alliance entre Diane et Gabriel Kovac (incarné par Fisher Stevens) est parfaite et permet aussi d’apporter une certaine continuité dans le monde de The Good Fight/The Good Wife. On ne sait pas encore où est-ce que le Memo 618 va nous emmener mais j’ai hâte de le découvrir. 

 

Note : 9.5/10. En bref, un épisode qui intègre tout ce que j’aime dans The Good Fight. 

 

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