Valeria (Saison 1, 8 épisodes) : le temps est bon, le ciel est bleu

Valeria (Saison 1, 8 épisodes) : le temps est bon, le ciel est bleu

Valeria n’a pas été la bonne surprise que j’attendais. Nouvelle série espagnole de Netflix, je m’attendais à ce que cela raconte quelque chose et pas que cela parte nécessairement dans tous les sens. Adaptée de la saga éponyme d’Elisabet Bonavent, la série nous plonge dans le quotidien de Valeria, une auteure en pleine crise. Je ne connais pas les romans donc je ne peux pas juger de l’adaptation mais j’ai souvent eu l’impression que la série en faisant des tonnes alors que je m’attendais à un récit beaucoup plus léger. La légèreté de la série lui sied bien à certains moments, notamment lors de la canicule, mais j’ai comme l’impression que Valeria veut cocher toutes les cases de la série Netflix. Notamment sur le sexe. Le sexe est ici présent comme une occasion de développer la découverte de soi de Valeria mais finalement cela finit souvent comme un élément qui ne sert pas aussi bien le récit que l’on aurait pu l’espérer. Avec le groupe d’amies de Valeria, on pourrait imaginer un retour de Desperate Housewives car certaines thématiques sont assez similaires mais l’écriture n’est pas toujours à la hauteur et l’on peut rapidement trouver de quoi s’ennuyer. 

 

Une auteure en crise et ses trois meilleures amies Carmen, Lola et Nerea sont prises dans un tourbillon d'amour, d'amitié, de jalousie, de chagrin, d'infidélité, de secrets, de travail, d'inquiétudes, de joie et de rêves.

 

Je parlais plus haut du problème de la place du sexe dans Valeria mais j’ai tout de même bien conscience que l’histoire c’est que Valeria se complait dans de la romance érotique qui nait dans son esprit. C’est amusant un moment et répétitif à d’autres car j’ai comme l’impression qu’il n’y a aucun moment où Valeria sait rester sur la même longueur d’ondes. En seulement huit épisodes, Valeria aurait pu avoir le temps de dérouler un récit plus intéressant par moment, mais elle se contente plus ou moins de ce qu’il y a de plus facile. Les distractions sont nombreuses mais j’ai comme l’impression que la série ne sait pas toujours ce qu’elle veut. 

 

Le côté auteure de Valeria n’est pas ce que j’ai préféré. Ce n’est qu’un artifice narratif pour créer toute cette quête qu’elle oeuvre à mettre en place tout au long de la saison. Certaines fois en tirant sur la corde et à d’autres moments en parvenant à quelques jolies choses. Mine de rien, Valeria n’est pas un raté c’est juste une série mineure qui n’est pas exempt de défauts. Il y a donc forcément beaucoup mieux à voir dans Valeria si les scénaristes avaient fait des choix un peu différents. Sortie le même jour que la saison 2 de Dead to Me, je dirais que Valeria fait la bonne paire mais comme sa consoeur américaine, je ne suis pas forcément le plus grand des fans ici non plus. Je dois avouer que je m’attendais tout de même à un truc plus rusé et moins simpliste. J’ai comme l’impression que le scénario a fait tous les choix faciles et qu’il n’a pas pris assez de risques.

 

Note : 4.5/10. En bref, une série qui a un côté attachant et sympathique mais qui échoue à devenir mémorable et touchante.

Disponible sur Netflix.

 

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