Stargirl // Saison 1. Episode 4. Wildcat.

Plus on pénètre dans la saison 1 de Stargirl et plus je suis septique. La série a des qualités mais elle ne les exploite pas suffisamment bien. Et l’idée qu’elle nous introduise rapidement un tel personnage que Wildcat ne m’a pas forcément plus emballé que ça. Surtout que la mort d’un étudiant est sensée impliquer pas mal de choses dans une série de ce genre là. C’est un élément qui devrait toucher tout le monde pendant un moment et pourtant, la série nous oublie cet élément essentiel afin de nous introduire un personnage. Plutôt que de rendre hommage à Joey dans cet épisode, tout repart comme si rien ne s’était déroulé dans l’épisode précédent à Blue Valley High. J’ai comme l’impression que les scénaristes voulaient donc passer au delà de la mort tragique de la semaine dernière afin de se concentrer sur d’autres aspects de la série. Sauf que « Wildcat » donne l’impression que cette mort n’a pas vraiment faire évoluer le récit. 

Pour autant, « Wildcat » fonctionne par moment. Ce n’est pas un mauvais épisode mais il joue de façon très étrange face aux évènements précédents. L’idée que Courtney tente de reconstruire la JSA est une bonne chose qui permet de revenir aux fondamentaux que Stargirl a voulu construire : les origines d’une équipe de super-héros. Mais Yolanda aka Wildcat n’arrive pas à devenir le sidekick voulu par le scénario et devient un personnage qui est plus là pour remplir l’épisode qu’autre chose. C’est une impression bizarre que j’ai ressenti car je ne m’attendais pas du tout à ce que cela soit fait de cette façon et plus le temps avance dans la série, moins j’ai l’impression de retrouver l’énergie des deux premiers épisodes. Yolanda est un personnage intrigant malgré tout alors que l’épisode la met en avant et tente aussi de jongler avec d’autres intrigues tout aussi intéressante. On la voit comme une lycéenne avec une vie parfaite : une famille qui la soutient, un beau petit ami joueur de football et d’autres choses. Puis des photos d’elle nue sont envoyées à tout le monde et là c’est le drame.

Cela m’a fait penser à Control Z (Netflix) mais l’approche est moins intéressante car tout est fait trop rapidement, sans chercher à peser l’intérêt que Stargirl a voulu donner à tout ça. Bref Bassinger et Yvette Monreal ont cependant une vraie alchimie à l’écran qui permet de rendre leurs aventures un poil plus intéressante que le scénario de l’épisode en lui-même. L’idée que Stargirl tente de toucher des sujets de l’adolescence me plaît mais cela manque encore de consistance. 

Note : 5/10. En bref, je suis dans l’attente d’un sursaut constant mais il n’arrive jamais et tout avance rapidement sans faire forcément cas des épisodes précédents.