22 Juillet 2020
Brave New World (US) // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après avoir ressorti de derrière les fagots périmés Intelligence, une comédie sacrément mal fichue, Peacock (le service de streaming de NBC Universal) sort une série originale qui n’a finalement rien de très originale. Disons que la série dans ce premier épisode a du mal à faire ressortir de grandes qualités. Adaptée par David Wiener (Homecoming), je dois avouer que je m’attendais à quelque chose d’un peu plus excitant que cette resucée de ce que j’ai déjà l’impression d’avoir vu des dizaines de fois. C’est le roman de Aldous Huxley du même nom qui donne à la série tout son univers mais je dois avouer que je ne connais pas le roman. De ce fait, je n’ai que cette série sous mes yeux et la façon de mettre le tout en boîte n’a pas fonctionné comme je l’espérais. Tout du moins avec ce premier épisode. On sent les influences de ses prédécesseurs : Westworld ou encore Black Mirror. Toute l’histoire repose donc sur le « Nouveau Londres », construit sur les ruines de l’ancien (que l’on connait nous) à cause d’une catastrophe climatique. Afin de rappeler que nous sommes à Londres, certains lieux ont survécus comme le Sky Garden ouvrant un peu les mystères de la saison.
Dans un monde sans pauvreté, sans guerre et sans maladie, les humains prennent des psychotropes, le libertinage et le consumérisme sont à l'ordre du jour, et la reproduction s'effectue dans des "écloseries".
Le plus gros problème de Brave New World c’est son manque cruel d’inventivité narrative. Tout se suit certes de façon fluide mais ennuyeuse. Il n’y a rien qui donne envie de s’accrocher coûte que coûte au récit, comme si celui-ci suivant un schéma mécanique sans aucune surprise. On retrouve alors des éléments vus et revus dans d’autres productions sans réellement chercher à créer une vraie originalité autour de ceux-ci. Tout nous est balancé comme pour faire des clins d’oeil par ci par là. De plus, visuellement la série se rapproche énormément de Black Mirror qui est clairement une influence de David Wiener dans sa façon d’adapter Brave New World. Que cela soit dans la construction du récit (qui tire de ce fait un peu en longueur) ou dans la mise en scène. Bien qu’il y ait de bonnes idées qui me donnent envie de voir la suite, celles-ci ne sont pas suffisamment innovante ou intelligente pour que la série devienne universelle. J’ai plus eu l’impression de voir une rediffusion de tout un tas de choses que j’ai déjà vu des dizaines de fois auparavant, plus qu’un récit réellement original. Pourtant, il y a des idées. Mais elles ne sont pas bien mises en avant. Dommage.
Note : 4.5/10. En bref, la déception est grande quand on regarde l’idée de départ…
Prochainement en France. Disponible sur Peacock aux Etats-Unis.
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