Critiques Séries : Big Sky. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : Big Sky. Saison 1. Pilot.

Big Sky // Saison 1. Episode 1. Pilot.

 

David E. Kelley ne chôme pas. Après le lancement de The Undoing (HBO) et avant l’arrivée de The Lincoln Lawyer (Netflix), voici Big Sky sur ABC. Le créateur prolifique nous plonge dans une aventure assez classique à mi chemin entre le thriller de l’après-midi et quelque chose d’un peu plus étonnant. Car je dois avouer que le twist final de ce premier épisode, je ne l’ai pas du tout vu venir. Mais pourquoi regarder Big Sky alors que la série n’offre rien de très original dans ce premier épisode ? Peut-être pour cette fin, mais aussi pour Valerie Mahaffey (Monday Mornings) et John Carroll Lynch (Close to Home) qui malgré le peu de choses qu’ils font dans cet épisode parviennent à me donner plus qu’envie de revenir. Pour en revenir à la fin de ce premier épisode, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que Rick Legarski tue Cody Hoyt de sang froid alors que le point de départ de la série laissait imaginer qu’il aurait pu rester plus longtemps. Mais le fait que Ryan Philippe ne soit présent que dans le premier épisode permet d’éviter un triangle amoureux ridicule et de nous embarquer dans des aventures un peu plus palpitantes et prometteuses. 

 

Le détective privé Cassie Dewell s'associe à l'ex-flic, Jenny Hoyt, pour rechercher deux sœurs qui ont été kidnappées par un chauffeur de poids-lourds sur une route isolée du Montana. Quand ils découvrent que ce ne sont pas les seules filles qui ont disparu dans la région, une course contre la montre pour arrêter le tueur démarre...

 

David E. Kelley mélange ici pas mal d’ingrédients qu’il exploite depuis pas mal de temps à la télévision (The Undoing, Big Little Lies) et reprend un peu ce qu’il avait déjà fait dans High Secret City dans les années 90. En s’engageant ici un peu dans une intrigue mystérieuse, Big Sky peut sauver les meubles et devenir un brin plus palpitante qu’elle ne semblait l’être au départ. Car on ne peut pas dire que le point de départ de ce premier épisode soit ce que j’ai vu de mieux cette année. La série est adapté du roman de C.J. Box, The Highway (2013) qui est le premier d’une série de livres sur la détective privé Cassie Dewell. D’une autre façon, Big Sky me rappelle aussi un autre film : Une Virée en Enfer, écrit par J.J. Abrams et avec Paul Walker. Je peux donc facilement imaginer que Big Sky va prendre un chemin similaire si la série s’en donne les moyens. 

 

Avec des méchants assez classiques et bourrés de clichés, je dois avouer que je ne sais pas trop où situer Big Sky pour le moment. On sent que la série cherche à s’inspirer de partout et potentiellement devenir une sorte de nouveau Twin Peaks en moins tordu et plus simpliste dans la narration. En tout cas, la fin de ce premier épisode permet de me tenir en haleine et me donner envie de revenir la semaine prochaine pour la suite des aventures de ces filles kidnappées qui n’ont pas grand chose dans la cervelle. 

 

Note : 4.5/10. En bref, une entrée en matière qui a du mal à sortir des carcans d’un genre éculé. Pour autant, le twist final donne une envie d’enchaîner avec le prochain épisode. Affaire à suivre…

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