Walker // Saison 1. Episode 7. Tracks.

Après l’épisode précédent qui changeait une bonne partie de l’histoire de la série, « Tracks » reprend la même mécanique. D’une certaine façon, Walker me rappelle de mauvais souvenirs de séries. Plus la saison avance et plus j’ai l’impression de voir un mélange qui ne prend pas entre ces séries Hallmark Channel de la campagne américaine avec le côté policier ultra léger au ciel dégagé que l’on pouvait voir sur USA Network dans les années 2000. Le cliffangher de l’épisode précédent n’était pas forcément mauvais car il était pour une fois imprévisible mais la série ne semble pas vraiment capitaliser là dessus dans cet épisode. Les scénaristes préfèrent écrire des histoires de famille autour de Walker ce qui démontre une fois de plus à quel point on se rapproche des séries Hallmark Channel en plus de ne pas ressembler du tout (en dehors du nom du héros) à la série originale. On sent clairement que la série a perdu au fil des épisodes son intérêt en se transformant en ce truc sensé être feel-good mais qui est souvent ennuyeux. Captain James et Liam suivent la piste qu’ils ont appris avec Mendoza. Si sur le papier c’était intéressant, à l’écran c’est plus bête qu’autre chose.

Avec l’histoire du meurtre d’Emily, la série a du mal aussi à faire quoi que ce soit de réellement percutant. En dehors du cliffangher de l’épisode précédent qui était assez réussi, je dois avouer que je reste malgré tout déçu. Peut-être aussi car les scénaristes ne savent pas du tout quoi faire de tous les protagonistes. On se retrouve donc avec des intrigues un peu à la mord moi le noeud. Les enfants de Walker sont par exemple tout ce que je déteste dans Walker. Cela me rappelle les heures sombres de certaines séries et aussi de certains soap se déroulant au fin fond des Etats-Unis et qui ne racontent rien de spécial. Le côté policier est de plus en plus mis de côté. Il n’y a pas vraiment d’ambition dans la série en dehors de personnages médiocres et d’idées qui ne sont pas vraiment bien utilisées.

Jared Padalecki a la chance d’être une bonne tête d’affiche. Il donne malgré tout à Walker cette force qui fait de son personnage quelqu’un d’attachant. C’est même quelqu’un de plus attachant que le Walker originel incarné par Chuck Norris ce qui est donc une excellente nouvelle. Mais au fil des épisodes, j’aurais aimé que la série gagne en confiance et surtout devienne une série d’action policière plus ambitieuse. Les aventures familiales de la famille Walker n’ont pas de grand intérêt à mes yeux. Elles trainent souvent en longueur et font ressortir toutes les failles narratives de la série. Je ne sais pas si j’aurais la patience de revenir chaque semaine vous parler de cette série car elle commence déjà à m’énerver tant rien n’est fait pour réellement séduire le téléspectateur et faire de vraies propositions.

Note : 3/10. En bref, avec toutes ces histoires de famille, Walker devient un ersatz des séries Hallmark Channel et ça commence à devenir problématique.

Prochainement en France