Critiques Séries : Creepshow. Saison 2. Episode 1.

Critiques Séries : Creepshow. Saison 2. Episode 1.

Creepshow // Saison 2. Episode 1. Model Kid / Public Television of the Dead.

 

Cette saison 2 de Creepshow a continu quelques légers problèmes. En effet, Marylin Manson devait jouer dans un épisode et sa partie a été supprimée suite aux allégations de Dita von Teese.

 

« Model Kid »

La première partie de ce premier épisode est donc « Model Kid ». John Esposito (« Right to Die » de Masters of Horror, La créature du cimetière) nous plonge dans l’histoire de Joe Aurora, un jeune garçon qui est fan d’horreur et plus particulièrement des monstres. Il regarde de vieux films de monstres avec sa mère sur un vieux projecteur 8mm avant d’aller se coucher. Je dois avouer qu’il y a dans cette partie de « Model Kid » quelque chose de touchant qui vient rendre hommage à l’âme d’enfant fan de cinéma d’horreur et de monstres que personnellement j’ai toujours été. Cet épisode de Creepshow est assez fantastique dans le sens où il rend presque hommage à ce que Creepshow a toujours incarné depuis le premier film. L’une des vraies forces de « Model Kid » est Kevin Dillon. Ce dernier est parfait dans un rôle à la fois menaçant et pathétique. Il y a donc ici un véritable hommage qui est fait au vieux cinéma d’horreur et de monstres qui s’avère presque touchant.

 

C’est aussi une lettre d’amour au film original, Creepshow de George A. Romero. La saison 2 ne pouvait pas mieux commencer qu’avec une telle référence bien menée. Bien entendu, la conclusion de « Model Kid » est assez prévisible mais c’est l’ensemble de cette histoire qui fait toute sa saveur derrière les références et la nostalgie. L’apparition des monstres est assez amusante au travers de l’imagination florissante de Joe. John Esposito, qui a déjà écrit une histoire dans la saison 1, démontre ici qu’il maîtrise cet univers de façon intelligente et parvient à construire quelque chose de fort qui impose tout de suite le retour de Creepshow comme quelque chose que l’on se devait d’attendre avec impatience. Bien entendu, ce segment échoue parfois avec les opportunités qui lui sont tendues mais parvient à rendre un bel hommage et c’est tout ce que j’ai envie de retenir.

 

Note : 6/10. En bref, un hommage plutôt réussi au film original de George A. Romero.

 

« Public Television of the Dead »

Le second segment de ce premier épisode, on le doit à Rob Schrab (Monster House) et il reprend un peu de la thématique familiale du premier segment. Il y a clairement dans cet épisode une sorte de continuité avec Evil Dead de Sam Raimi. En plus d’insérer des références à la pop culture plutôt sympathique, « Public Television of the Dead » utilise son univers afin de créer ce sentiment d’horreur familiale dont le genre a le secret. Il y a forcément une énorme référence à Evil Dead dans ce second segment puisque Ted Raimi, le frère de Sam Raimi, incarne un personnage ici possédé par le Necronomicon. Le côté ultra meta de « Public Television of the Dead » est fascinant du début à la fin. C’est clairement du fan service, comme cela a déjà pu être le cas dans le premier segment qui rendait hommage au Creepshow de George A. Romero.

 

L’épisode raconte les histoires d’émission d’une station locale de PBS à Pittsburgh. Cet épisode est aussi fascinant dans sa façon de créer tout un tas de twists amusants dans un environnement qui s’éclate à rendre un hommage. Si la saison 2 entière rend des hommages différents au cinéma d’horreur et cherche le fan service alors je ne suis pas contre l’idée (même si je ne serais pas contre des aventures parfois un peu plus originales). « Public Television of the Dead » reste clairement l’un des meilleurs segments que Creepshow ait offert depuis ses débuts car il mélange intelligemment la référence à Evil Dead avec le côté ultra meta de la présence de Ted Raimi. L’épisode ne s’arrête pas à la référence à Evil Dead et nous offre même une claire référence à Halloween III. C’est un segment fun, hilarant et représentant parfaitement tout ce qu’il y a à aimer dans le monde du genre horrifique.

 

Note : 8/10. En bref, la référence/hommage de ce segment est aussi hilarant que délirante.

 

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