American Horror Story: Double Feature // Saison 10. Episode 6. Winter Kills (Part 1 - Red Tide, final).

« Red Tide », la première partie de « Double Feature » aura été une excellente surprise du début à la fin. Les scénaristes s’amusent et le délire de « Red Tide » aura été excellent jusqu’au bout. Et l’une des plus belles surprises de cette saison aura été Alma. Cette dernière brille depuis le début de la saison et son évolution est parfaite. La famille Gardner n’aura pas entièrement survécu. Harry est tué par sa propre fille et sa femme (et mère d’Alma) est désormais un zombie. Belle et Austin veulent les Gardner morts afin d’éviter que Hollywood vienne un peu trop fourrer son nez à Provincetown et ainsi préserver leur train de vie. Harry de son côté veut que tout le monde arrête les pilules noires sauf qu’Alma n’est pas du même avis. « Winter Kills » est un épisode étonnant qui parvient à rassembler tout ce que American Horror Story a développé cette saison depuis le début et à nous offrir une belle conclusion.

Les enfants sont parfois des boulets mais dans cet épisode Alma prouve une fois de plus toute sa valeur dans la série. Cette façon qu’elle a d’être de sang froid est parfait. Elle est capable de tuer tout le monde (même son propre père qui était finalement son seul catalyseur) et c’est tout ce que j’ai envie de voir dans cette série. Alma se rend compte qu’une fois la porte ouverte, on ne peut plus revenir en arrière. C’est plus ou moins ce que Ursula nous offre à la fin de cet épisode face à des scénaristes en devenir. La façon dont le plan d’Ursula prend forme est assez étonnant, même dans l’univers d’American Horror Story. Visuellement, la série fait les choses brillamment. Toutes les scènes de cet épisode ont leur importance et je dois avouer que je suis étonné aussi de la capacité ici de diriger aussi bien le récit.

L’apocalypse de vampires à Los Angeles à l’issue de l’épisode est une façon parfaite de conclure « Red Tide ». Si tout ce que l’on a vu à Provincetown n’était que le début d’une autre histoire, beaucoup plus grande, je me demande ce que la seconde partie de la saison va nous raconter. En dehors du lieu qui changera, je me demande surtout si un lien sera créé entre les deux. Angelica Ross continue de briller sous les traits de The Chemist. Je serais déçu si elle était absente de la seconde partie de la saison tant son univers n’a pas été assez exploré à mes yeux. American Horror Story devient donc ici une sorte de 30 Jours de Nuit, un film apocalyptique où les vampires mangent comme des zombies. Quel festin et pour une fois Ryan Murphy et Brad Falchuk ont su faire quelque chose de neuf dans une série qui tournait un peu en rond depuis quelques années.

Note : 8/10. En bref, savoureuse conclusion à « Red Tide », probablement l’une des histoires les plus fascinantes que American Horror Story nous ait offert.

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