Last Train to Christmas // De Julian Kemp. Avec Michael Sheen, Nathalie Emmanuel et Cary Elwes.

Les histoires de voyages temporels ne sont pas spécialement nouvelles et encore moins parmi les fictions de Noël. Le vrai atout de Last Train to Christmas c’est Michael Sheen (Masters of Sex). Ce dernier est très en forme et apporte à ce petit film quelque chose de festif et plus amusant que le scénario ne peut l’être réellement. Le personnage jongle donc entre les époques et Last Train to Christmas adopte le visuel en fonction de l’époque dans laquelle nous sommes. Il n’y a pas d’explication pour ce voyage entre les temporalités. C’est un voyage à des moments multiples de la vie de ce train et cela n’est pas sans faire écho à d’autres films de Noël du genre comme A Christmas Carol, le roman de Charles Dickens de nombreuses fois adapté en fonction. Last Train to Christmas n’est pas le film de Noël de mes rêves. Disons que l’on perd un peu des classiques du genre et l’on tombe facilement dans un divertissement bateau qui a ses bons moments mais qui ne restera probablement pas dans ma mémoire très longtemps.

1985. Tony Towers est un directeur de boîte de nuit prospère, une célébrité locale et il est fiancé à une femme beaucoup plus jeune, Sue. Mais lorsqu'il embarque sur le 3:17 à destination de Nottingham pour une réunion de famille à Noël, les choses prennent une tournure inattendue...

Pourtant, l’idée de départ qu’il y a derrière Last Train to Christmas me plaît énormément car à la fois j’aime les contes de Noël mais aussi quand il y a un élément fantastique. Lorsque Tony change le passé, il se rend compte que de petits changements ont de grandes conséquences sur le futur et pas vraiment dans le bon sens. Et cela touche à la fois son personnage mais aussi ceux qui l’entoure (comme sa petite amie à qui il vient de se fiancée Sue). Le casting est bien évidemment l’élément le plus intéressant de Last Train to Christmas et permet de passer un moment sympathique sans prise de tête. Julian Kemp est suffisamment inventif de son côté afin de changer le visuel, le son, l’image et les costumes en fonction des époques. Ce n’est pas spécialement une prouesse mais visuellement cela fait son effet et cela permet de donner un certain sens du rythme à une histoire qui en manque cruellement.

Note : 5/10. En bref, le casting fait tout le boulot autour d’une intrigue qui n’a rien de mémorable mais s’avère par moment suffisamment divertissante.

Prochainement en France