22 Décembre 2021
Resident Evil : Bienvenue à Racoon City // De Johannes Roberts. Avec Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen et Robbie Amell.
Après six films où Milla Jovovich se battait contre des monstres, Paul W.S. Anderson a laissé la franchise à quelqu’un d’autre pour revenir au point de départ. Resident Evil : Bienvenue à Racoon City mélange donc des évènements du premier jeu vidéo (comme le premier film) avec d’autres éléments vus notamment dans les second et troisième films. J’étais fasciné par cette roue libre dans laquelle s’était enfoncée la franchise au cinéma par le duo à la ville Jovovich/W.S Anderson. Plutôt que d’errer comme ce qui a été fait précédemment au cinéma, Resident Evil : Bienvenue à Racoon City revient aux fondamentaux en adaptant le premier et second jeu vidéo. Johannes Roberts (47 Meters Down, The Strangers : Prey at Night) a de bonnes intentions : celles de revenir à la genèse des jeux afin de livrer à ses fans quelque chose qui s’en rapproche beaucoup plus. Sauf que malgré le côté plus fidèle à la franchise vidéoludique, Resident Evil : Bienvenue à Racoon City perd du côté inventif (et parfois foutraque) de W.S Anderson et c’est là où le truc ne colle plus.
Autrefois le siège en plein essor du géant pharmaceutique Umbrella Corporation, Raccoon City est aujourd'hui une ville à l'agonie. L'exode de la société a laissé la ville en friche... et un grand mal se prépare sous la surface. Lorsque celui-ci se déchaîne, les habitants de la ville sont à jamais... changés... et un petit groupe de survivants doit travailler ensemble pour découvrir la vérité sur Umbrella et survivre à la nuit.
Une grande partie de l’intérêt des six films précédents était Milla Jovovich. Cette dernière dès qu’elle apparaissait apportait quelque chose qui permettait d’oublier certains éléments problématiques. Bien que les séquences d’horreur et fusillades soient un peu plus fidèles aux jeux vidéos, Resident Evil : Bienvenue à Racoon City perd justement de son intérêt à cause du mal cruel d’inspiration et d’un casting aussi charismatique qu’une huître. L’objectif reste le même que celui des jeux vidéos : tuer des gens transformés par un virus en sorte de zombies afin d’éviter que cela infecte le reste de la planète. Roberts mise tout sur la mythologie de l’histoire, laissant par moment le film oublier ce qu’il est venu faire aussi : nous divertir. L’introduction est parfois longue, pas toujours efficace et ce malgré quelques scènes macabres intéressantes et des jump-scares qui peuvent parfois fonctionner. Le côté horrifique n’est pas suffisamment travaillé à mes yeux pour être à la hauteur de l’engouement que peut créer cette franchise. Certaines scènes de ses précédents films (comme dans The Strangers : Prey at Night) sont bien plus remarquable que l’heure et demie de zèle ici.
Note : 3/10. En bref, si Resident Evil : Bienvenue à Racoon City est plus fidèle aux jeux vidéos, il perd aussi l’imagination débordante et souvent divertissante d’un W.S Anderson.
Sorti le 24 novembre 2021 au cinéma
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