The Girl Before (Mini-series, 4 épisodes) : l'idée est dans la maison mais n'en sort jamais

The Girl Before (Mini-series, 4 épisodes) : l'idée est dans la maison mais n'en sort jamais

Avec The Girl Before, J.P Delaney adapte son propre roman en mini-série de quatre épisodes mais après quatre épisodes je me demande vraiment si cela valait le coup d’exploiter tous ces talents pour si peu de choses. Ni la maison en elle-même (très jolie par ailleurs) aux lignes géométriques ni l’architecte sensé être le mystère de la série ne sont réellement intéressants. Disons que The Girl Before n’a pas toujours de sens et s’égare dans un récit alambiqué pour si peu. The Girl Before est une sorte de mélange entre le thriller psychologique et le récit domestique assez sombre mais là aussi le mariage est étrange et ne fonctionne pas spécialement comme j’aurais pu l’espérer. Durant ces quatre épisodes nous suivons deux histoires différentes de deux femmes différentes. On retrace leur vie et comment la maison les a changé petit à petit. On est tout de même très loin d’un film comme La Prison de Verre (qui est pour moi l’un des meilleurs films du genre où la maison est un personnage à part entière) et dans le registre drames domestiques on a déjà vu bien mieux et plus percutant il y a peu de temps.

 

Une femme tombe éperdument amoureuse d'un architecte. Quand elle s'installe chez lui, elle ressent un sentiment étrange à propos de sa maison. Elle ne tarde pas à découvrir qu'une autre femme y est morte.

 

The Girl Before s’avère parfois divertissante et c’est bien le paradoxe que j’ai du mal à cerner ici. Je m’attendais à ce que l’ensemble garde en tête de nous tenir en haleine sauf que c’est tout l’inverse qui se passe. Gugu Mbatha-Raw est parfaite sous les traits de Jane mais ni Edward, ni Emma ou Jane ne sont des personnages réellement percutants. Je pense aussi que le fait de suivre deux timeline différentes est un problème dans The Girl Before. La façon dont les deux temporalités interagissent a du mal à être fluide et ne permet pas de s’intéresser complètement à Jane ou Emma alors que les deux femmes sont les pièces maîtresses de cette aventure. La maison en elle-même aurait pu être un élément intéressant du mystère. J’ai toujours adoré les thrillers se déroulant dans des maisons à l’architecture minimaliste et géométrique. Cela rend le lieu clinique mais confine les personnages dans leurs retranchements. Il n’y a pas de distractions sur les murs pour les yeux des spectateurs qui peuvent alors s’imprégner complètement du récit.

 

Les choix des personnages sont parfois étranges et cela se ressent complètement dans la façon dont The Girl Before évolue au fil des épisodes. Ce qui m’ennuie le plus c’est que tout me donnait envie avec The Girl Before, de la bande annonce au casting en passant par le pitch de départ. Sauf que rien n’a réussi à m’accrocher complètement. Je suis resté en dehors de The Girl Before une bonne partie du temps et ce malgré toute la bonne volonté que j’ai voulu mettre. Certaines scènes sont efficaces mais les suivantes sont souvent ennuyeuses. Je suis donc déçu d’autant de fausses notes face à un récit qui avait beaucoup plus de potentiel mais n’offre rien de neuf ou de réellement percutant.

 

Note : 4/10. En bref, une bonne idée de départ ne fait pas forcément une bonne série. Reste le casting qui fait de son mieux avec la pauvreté du matériel présenté.

Prochainement en France

 

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