The King’s Daughter // De Sean McNamara. Avec Pierce Brosnan, William Hurt et Benjamin Walker.

J’ai une affection particulière pour les films parlant de rois, de romance et de mythologie. En l’occurrence ici nous avons le roi Louis XIV qui cherche à devenir immortel et qui pour ce faire va capturer une sirène. L’ambiance téléfilm de l’après-midi se fait tout de suite ressentir dans The King’s Daughter et il faut bien l’avouer, la mise en scène de Sean McNamara (Juste à temps pour Noël, Bleu d’enfer 2, Le feu de la glace) est là pour nous plonger dans cette forme de nostalgie des petits téléfilms de Noël qui avaient une ambition fantastique. Le problème de The King’s Daughter n’est pas forcément l’idée de départ mais le fait que le film veut être trop de choses en même temps : une fable moderne, un conte de fées pour enfants et adolescents, une aventures, etc. Au final, le film n’arrive pas à être ce qu’il devrait être réellement et cela casse un peu les bonnes idées (notamment le casting qui est plutôt bon). Le film ne prend jamais de chemins sinueux, rendant le tout presque trop lisse et pas suffisamment ambitieux. Le côté direct de l’histoire ne lui permet pas de sortir des sentiers battus.

En quête d'immortalité, le roi Louis XIV capture une sirène afin de lui voler ses capacités surhumaines.

Cela faisait un moment que je n’avais pas vu Kaya Scodelario (Le Labyrinthe, Crawl) et je dois avouer que cela fait plaisir. Elle s’intègre très bien au casting du film et rend son personnage plus attachant que les autres. Mais le film ne laisse jamais de place aux personnages pour faire évoluer leurs relations ce qui rend la conclusion du récit un peu plate. Peut-être que le défaut de The King’s Daughter est aussi d’avoir été tourné en… 2014. Oui, 2014 ! Tout s’installe rapidement sans que l’on ne puisse réellement s’imprégner du film : le roi lance rapidement les recherches pour la sirène d’Atlantis, Marie-Joséphe fait ami-ami avec la sirène et est horrifiée d’apprendre le destin qui l’attend. L’amitié entre Marie-Joséphe et la sirène aurait pu créer des moments émouvants et attachants mais le film n’arrive pas à créer la magie qu’il veut offrir aux spectateurs. Les effets spéciaux ne suivent pas toujours non plus, comme ceux de la sirène qui donne l’impression d’être un poisson mort en CGI. Le film aurait probablement dû rester dans les cartons du producteur…

Note : 3.5/10. En bref, si tout n’est pas à jeter The King’s Daughter donne cette impression d’être daté (il a été tourné en 2014) et de ne jamais réellement imprégner son spectateur d’émotions ou de moments de fantaisies jolis à suivre.

Prochainement en France