Son of a Critch // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Lordy, Lordy, Look Who’s Dead.

Son of a Critch est un peu une version canadienne de Nos années bonheurs mélangé à quelque chose comme Young Sheldon. Dans un sens, Son of a Critch me rappelle énormément The Goldbergs et Mark Critch s’en est clairement inspirée. L’acteur et scénariste incarne d’ailleurs le père de la comédie et c’est assez amusant de voir Malcolm McDowell (Orange Mécanique) jouer le grand père de 80 ans de Mark. Côté casting il y a quelque chose de très réussi et ces deux premiers épisodes donnent envie d’en voir plus. Tim McAuliffe (The Office, The Last Man on Earth) et Mark Critch (Satisfaction) nous plongent donc dans le quotidien d’une famille dans les années 80 au Canada. Si cela peut ressembler à de nombreuses comédies du genre apparues ces dernières années sur le petit écran, Son of a Critch parvient à créer des situations cocasses et amusantes qui donnent cette envie de revenir afin de découvrir la suite des aventures de tous ces personnages et notamment du héros.

L’histoire d’un jeune garçon bien plus âgé dans sa tête que ses onze ans le suggère.

Si « Pilot » passe une bonne partie de son temps à installer l’univers et les protagonistes, le second épisode est bien plus amusant. On sent que Son of a Critch trouve rapidement une façon intéressante de créer de la comédie chaleureuse. Bien que le genre en lui-même soit presque bouché par la multitude de séries qu’il y a aujourd’hui, Son of a Critch a une petite originalité qui la rend attachante presque de façon instantanée. Notamment Malcolm McDowell qui est parfait dans son rôle de grand père (un peu à la façon de Laurence Fishburne dans black-ish). Mark Critch adapte ici ses mémoires qui ont été récompensées et Benjamin Evan Ainsworth (The Haunting of Bly Manor) est plutôt convaincant dans le rôle de Mark.

On retrouve aussi dans Son of a Critch des références à la pop culture de l’époque. Toute forme de nostalgie des années 80 est bonne à prendre. C’est pour moi une époque parfaite pour créer des comédies familiales. Regardez The Goldbergs, cette dernière est aussi touchante qu’hilarante. Son of a Critch pourrait clairement suivre le même chemin si elle s’en donne les moyens. Mark est un personnage à part, différent des autres dans une école catholique et la façon dont tout cela s’insère dans le récit fonctionne. Le fait que Son of a Critch s’inspire de la vie de quelqu’un (que je ne connais pas) est une bonne idée car cela tend à ajouter un côté beaucoup plus touchant au récit.

Note : 7/10. En bref, deux épisodes réussis pour une comédie pleine de promesses.

Prochainement en France